Samia Maktouf

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Samia Maktouf
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalités
Formation
Activités
Maîtresse de conférences (-), avocate (depuis ), arbitre (depuis ), conseillère juridique (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

Samia Maktouf, née le à Sousse, est une avocate franco-tunisienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née le à Sousse[1], au sein d'une famille modeste[2], Samia Maktouf est la fille d'un économe dans le secteur hospitalier et d'une mère au foyer[3]. Elle est la seule fille d’une fratrie de six enfants[1].

Une fois titulaire du baccalauréat, elle part pour la France en 1985 pour poursuivre ses études à Paris et y obtient notamment une maîtrise de droit et un DEA en droit des affaires et économie[4],[3].

En 1992, elle commence un stage aux côtés de Théo Klein[4],[3],[2] puis, en 1995, elle est assermentée à Paris[1]. Elle devient ensuite associée au cabinet Caubet Chouchana Meyer, avant de s'installer à son compte en 2005[3],[2].

Parmi ses clients connus figurent Edmond de Rothschild, Latifa Ibn Ziaten, Saber Rebaï, Mayada El Hennawy, Sabah Fakhri, Diatta Seck, Ziad Takieddine ou encore Leïla Ben Ali, défendue sur demande de l'ambassade de Tunisie en France selon ses dires[3],[2].

En 2021-2022, elle représente quarante parties civiles au procès des attentats du 13 novembre 2015[5].

Samia Maktouf est mariée et sans enfant[3].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Willy Le Devin, « Samia Maktouf, inconditionnelle », Libération,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c et d Christophe Ayad, « Me Samia Maktouf, l'avocate de Ziad Takieddine, une femme d'influence sous Ben Ali », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c d e et f Fawzia Zouari, « Samia Maktouf », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Fawzia Zouari, « Bio express : Samia Maktouf », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  5. Fadwa Islah, « Samia Maktouf : « Le procès du 13-Novembre ne doit pas devenir une tribune politique » », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285).
  6. « Je défendrai la vie autant que vous prêchez la mort », sur decitre.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]