Rahmatou Keïta

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Rahmatou Keïta
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Rahmatou Keïta est une journaliste et réalisatrice nigérienne, née en 1957[réf. nécessaire].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Sahélienne née au Niger, elle est peuhl, songhaï et mandingue. Sa tante paternelle fut sultane de Zinder ayant épousé le sultan de Zinder[1].

Divorcée du journaliste Antoine Silber, elle est la mère de l'actrice Magaajyia Silberfeld, née à Paris en 1996[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après des études de philosophie et de linguistique à Paris, elle s’y installe et commence une carrière de journaliste dans la presse écrite et la radio, sur France Inter dans l'émission de Daniel Mermet intitulée « Si par hasard, au piano bar »[3], avant de travailler à la télévision.

Chroniqueuse, présentatrice de journal télévisé, animatrice d’émission et reporter, elle a travaillé pour des chaînes de télévision françaises et internationales, dont le magazine culturel d’Antenne 2, L'Assiette anglaise[4].

En 2009, elle est présidente d'honneur du Festival du film panafricain[5].

En 2010, Al'lèèssi, son documentaire consacré aux pionniers du cinéma africain, sort dans les salles françaises, après avoir été présenté à Cannes en 2005[6].

En 2012, sur RFI, elle est présentée comme la première journaliste issue de la « minorité visible »[7],[8].

Critiques[modifier | modifier le code]

En 2017, sa défense du bilan du dirigeant déchu du Zimbabwe, Robert Mugabe, face au journaliste Pierre Haski dans un débat sur TV5 Monde, entraîne une controverse[9].

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • 1990[10] : Djassaree - documentaire, 13 min (ORTN - Niger)
  • 1993-1997 : Femmes d'Afrique (série 26 × 26 min) émission sur plusieurs chaînes de télévision nationales en Afrique
  • 1999 : Le Nerf de la douleur - documentaire 26 min (Sonrhay Empire Productions / ORTN - Niger)
  • 2000 : Une journée à l'école Gustave-Doré documentaire 12 min (Sonrhay Empire Productions)
  • 2001 : Les États généraux de la psychanalyse documentaire 90 min
  • 2003 : Al'lèèssi... une actrice africaine[11],[12] - documentaire, 70 min
  • 2014 : L'Alliance (Jìn'naariyâ!)[13] court métrage, 12 min (Meilleur court métrage au Festival du film africain d'Arusha en Tanzanie)
  • 2016 : L'Alliance d'or (Zin'naariyâ!)[14] - long métrage, 96 min (Sonrhay Empire Productions)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tabu Ley "Rochereau": innovateur de la musique africaine, de Jean Mpisi, 2003
  • A new Burkina Faso, de Ben Obinwa Nnaji, 2006
  • Frame by Frame III: A Filmography of the African Diasporan Image, 1994-2004, d'Audrey Thomas McCluskey et Edward Mapp, 2007
  • Festival cinema africano d'Asia e America Latina, d'Alexandra Speciale, 2007
  • Questions sociales et questions urbaines, 2010
  • Historical Dictionary of Niger, d'Abdourahmane Idrissa, 2012
  • 100 femmes du Niger, de Stéphane Tesson et Monica Clesca, 2013
  • Female Narratives in Nollywood Melodramas, d'Elizabeth Johnson et Donald Culverson, 2016
  • Polarité du champ magnétique terrestre et inversion, La Reconstruction de la Croix et les Deux Modes de Communication, de Materne Pendoue, 2019

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. EN SOL MAJEUR, RFI
  2. Léa Movia, « Interview de Magaajyia Silberfeld, réalisatrice et actrice ! », sur Les Petits Frenchies, (consulté le )
  3. Africa information de l'élite - N° 157 à 162 - Page 36
  4. Portrait, sur TV5 Monde
  5. Portrait, sur le site du FIFP
  6. Entretien, dans les Inrockuptibles
  7. Interview, sur RFI.fr
  8. Interview, sur Africa24
  9. [1]
  10. « Rahmatou Keïta parle de films d’amour », sur courrierinternational, (consulté le ).
  11. Alleessi, sur Le Monde.fr
  12. Interview, sur Ce soir ou jamais
  13. Jín'naariyâ ! (L'Alliance) sur Unifrance
  14. Le cinéma nigérien au festival de Cannes pour la deuxième fois consécutive, grâce à Rahmatou Keïta « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), Niger Diaspora

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]