Philippe Martel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Philippe Martel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (72 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Historien, enseignant ou enseignante de littérature, professeur d'université, chercheurVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Estudis occitans (d), Revue des Langues Romanes (d), Amiras/Repères occitans (d), Lengas (d), Cahiers critiques du patrimoine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Camille Martel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Directeurs de thèse
Distinction

Philippe Martel, né le à Paris, est un historien français, spécialiste de l'histoire de l'espace occitan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Paris d'une famille originaire des Alpes-de-Haute-Provence, il y effectue ses études secondaires et supérieures. Agrégé d'histoire (1974), il enseigne dans le secondaire à Aubervilliers, tout en poursuivant ses études supérieures. Il soutient une thèse de 3e cycle intitulée La croisade contre les Albigeois et ses historiens à l'EHESS (1980). Chargé de cours à l'université de Paris-VIII, il obtient un doctorat d'État en 1993, sous la direction de Maurice Agulhon (Les Félibres et leur temps. Renaissance d'oc et opinion, 1850-1914)[1]. Il intègre le CNRS et termine sa carrière au département d'occitan de l'université de Montpellier (2009-2016)[2],[3],[1], Une large partie de ses travaux, faisant le lien entre sociolinguistique et histoire, est rassemblée dans son ouvrage Études de langue et d’histoire occitanes, paru en 2015[4].

Il a été membre du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Félibres et Félibrige, 1876-1947: Radioscopie d'une organisation. Saint-Denis, Paris VIII, Cahiers de recherches du département des langues et cultures opprimées et minorisées, 1984, 54 pp.
  • La charte de Barcelonnette, Barcelonnette, Sabença de la Valèia, 1987, 11 pp.
  • L'Écrit d'oc dans la Vallée de Barcelonnette, Barcelonnette, Sabença de la Valèia, 1988, 16 pp.
  • La Montagne et l'idiome natal des années 1780 à 1830, (avec René Merle), Toulon, Société d'études historiques du texte dialectal, 1989, 62 pp.
  • Jacques Bres et Philippe Martel (Cahiers de praxématique), Les noms de Montpellier, Montpellier, Robert Lafont, coll. « Le fil du discours », , 256 p., 15 × 21 cm (ISBN 2-84269-430-9, présentation en ligne, lire en ligne)
  • (Avec Pierre Boutan et Georges Roques), Enseigner la Région, Paris, l'Harmattan, 2001, 359 pp.
  • Les Cathares et l'histoire. Le drame cathare devant ses historiens (1820-1992), Toulouse, Privat, 2002, 203 pp.
  • L'école française et l'occitan ; le sourd et le bègue, Montpellier, PULM, 2007, 190 pp[6].
  • Les Félibres et leur temps. Renaissance d'oc et opinion 1850-1914. Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2010, 689 pp.
  • (Avec Philippe Gardy) Mémoires de pauvres. Autobiographies en vers au XIXe siècle, s.l., GARAE/Hésiode, 2010, 576 pp[3].
  • (Avec Bernard Cugnet) L'écrit d'oc en Ubaye. Anthologie valéiane, Sabença de la Valeia, 2020, 320 pp.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Rémy Gasiglia, « Philippe Martel, Les Félibres et leur temps. Renaissance d’oc et opinion (1850-1914) », Lengas. Revue de sociolinguistique, no 69,‎ , p. 153–155 (ISSN 0153-0313, DOI 10.4000/lengas.388, lire en ligne, consulté le )
  2. CV sur le site de l'équipe de recherche Langues, Littératures, Arts et Cultures des Suds de l'Université Paul-Valéry, Montpellier 3.
  3. a et b Pierre Pasquini, « Aspirations méridionales. Les félibres en quête de reconnaissance :Martel (Philippe), Les félibres et leur temps. Renaissance d’Oc et opinion (1850-1914), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2010 », Annales du Midi, vol. 124, no 278,‎ , p. 283–285 (lire en ligne, consulté le )
  4. James Costa, « Philippe Martel, Études de langue et d’histoire occitanes, Limoges, Lambert Lucas, 2015, 400 p. », Langage et société, vol. 163, no 1,‎ , p. 198 (ISSN 0181-4095 et 2101-0382, DOI 10.3917/ls.163.0198, lire en ligne, consulté le )
  5. « Adhérents du CVUH », sur blogspot.fr (consulté le ).
  6. Hervé Terral, « Philippe Martel, L’école française et l’occitan. Le sourd et le bègue », Lengas, no 65,‎ , p. 211–214 (ISSN 0153-0313 et 2271-5703, DOI 10.4000/lengas.916, lire en ligne, consulté le )