Lydie Dattas

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Lydie Dattas
Lydie Dattas (Avignon, été 1968).
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
Nationalité
Activités
Père
Conjoint
Alexandre Romanès (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

Lydie Dattas est une poétesse française née le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1949, Lydie Dattas est la deuxième fille du compositeur Jean Dattas, également organiste de Notre-Dame de Paris, et d'une actrice de théâtre[1]. La famille émigre en Angleterre quand elle a six ans[2]. Elle est inscrite au lycée français de Londres[2] où son père est professeur de musique. À seize ans, elle publie dans la revue Rougerie. En 1968 son professeur de philosophie, Jean-Marie Benoist, auteur de Marx est mort, lui propose de participer au Concours général. Elle va au festival d'Avignon, et s'installe en France.

À vingt ans, elle fait paraître un mince recueil au Mercure de France, Noone[2]. En 1972, elle épouse un dompteur de fauves appartenant à la famille Bouglione, Alexandre Romanès[1],[3], avec qui elle vit vingt-cinq ans. Elle encourage son mari à rattraper sa scolarité manquée. En 1975, elle perd son père dans un accident de voiture à Londres.

Elle lit Jean Grosjean et des poètes arabes. En 1977, elle se lie d'amitié avec Jean Genet[1],[2], qui s’installe près du couple dans l’immeuble « le Bouglione » et qui dit d’elle : « Les rois et les évêques se prosterneront devant vous[4]. ». À la suite d’une dispute avec le poète, elle écrit La Nuit spirituelle[1], qui pose la question d’une malédiction spirituelle féminine et plaide l'égalité de l'esprit créateur des deux sexes. Ils se réconcilient. Elle correspond avec l’écrivain Ernst Jünger[1] qui écrit sur ce texte dans le dernier tome de son Journal. En 1994, elle crée avec son mari le cirque Lydia Bouglione qui deviendra le cirque Romanès. À son invitation, le célèbre violoniste Yehudi Menuhin vient parrainer le cirque. En 2000, elle divorce et se lie d’amitié avec le poète Christian Bobin[1] avant de l'épouser[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Bibliographie critique[modifier | modifier le code]

  • Joël Vernet, « Le livre des Anges », Revue Recueil, no 19, 1991
  • Sur La nuit spirituelle, Le Matricule des anges, no 7, avril/juin 1994 [6]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Jean-Luc Favre, « Lydie Dattas, le drame de la poétesse », ActuaLitté,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d « Lydie Dattas, écrivain », France Culture,‎ (lire en ligne)
  3. René de Ceccatty, « "La Foudre", de Lydie Dattas : une visionnaire au cirque », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Lydie Dattas, La chaste vie de Jean Genet, Gallimard
  5. « Avis de décès de Christian Bobin », sur libramemoria.com, (consulté le ).
  6. Dominique Sampiero, « La chronique du campagnard »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lmda.net, Le Matricule des Anges no 7 d'avril/juin 1994.
  7. Jean-Yves Masson, « Le Livre des Anges », sur magazine-litteraire.com, Le Magazine littéraire n° 426 - décembre 2003.
  8. Frédéric Ferney, « Genet, le forçat du ciel. Lu : La Chaste Vie de Jean Genet de Lydie Dattas », sur fredericferney.typepad.fr.
  9. Pierre Assouline, « Connaissez-vous la foudroyée Lydie Dattas ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur passouline.blog.lemonde.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]