Klaus Kinkel

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Klaus Kinkel
Illustration.
Klaus Kinkel en 2005.
Fonctions
Président fédéral du
Parti libéral-démocrate allemand

(1 an, 11 mois et 30 jours)
Prédécesseur Otto Graf Lambsdorff
Successeur Wolfgang Gerhardt
Vice-chancelier d'Allemagne

(5 ans, 9 mois et 6 jours)
Chancelier Helmut Kohl
Gouvernement Kohl IV et V
Prédécesseur Jürgen Möllemann
Successeur Joschka Fischer
Ministre fédéral des Affaires étrangères

(6 ans, 5 mois et 9 jours)
Chancelier Helmut Kohl
Gouvernement Kohl IV et V
Prédécesseur Hans-Dietrich Genscher
Successeur Joschka Fischer
Ministre fédéral de la Justice

(1 an et 4 mois)
Chancelier Helmut Kohl
Gouvernement Kohl IV
Prédécesseur Hans A. Engelhard
Successeur Sabine Leutheusser-Schnarrenberger
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Metzingen (Allemagne)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Sankt Augustin (Allemagne)
Parti politique FDP
Profession Juriste
Fonctionnaire

Klaus Kinkel
Vice-chanceliers allemands
Ministres fédéraux allemands des Affaires étrangères
Ministres fédéraux allemands de la Justice

Klaus Kinkel, né le à Metzingen et mort le à Sankt Augustin[1],[2], est un juriste et homme politique allemand membre du Parti libéral-démocrate (FDP).

Proche du FDP durant toute sa carrière dans l'administration publique fédérale, il a notamment été chef de cabinet d'Hans-Dietrich Genscher de 1970 à 1974, puis président du Service fédéral de renseignement entre 1979 et 1982.

En 1991, il est choisi comme ministre fédéral de la Justice dans la coalition noire-jaune d'Helmut Kohl et adhère au parti libéral. Il change de portefeuille un an plus tard, devenant ministre fédéral des Affaires étrangères, avant de prendre en mai 1993 la présidence du FDP et le poste de vice-chancelier.

Il renonce à la direction du FDP en mai 1995, et quitte le gouvernement avec l'arrivée au pouvoir d'une coalition rouge-verte en 1998. Il s'est retiré de la vie politique en 2002.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Bien que né à Metzingen, Klaus Kinkel a grandi à Hechingen, où il a obtenu son Abitur en 1956. Cette même année, il entreprend des études de droit aux universités de Tübingen, Bonn et Cologne. Il les achève en 1961 en passant son premier examen juridique d'État.

Il obtient son doctorat trois ans plus tard, puis son second examen juridique d'État en 1965.

Carrière[modifier | modifier le code]

Klaus Kinkel et Karl Carstens en 1982.

Klaus Kinkel commence par travailler au sein de l'administration de l'arrondissement de Balingen, puis rejoint, en 1968, le ministère fédéral de l'Intérieur. Deux ans plus tard, il devient secrétaire personnel et chef de cabinet du ministre de l'époque, Hans-Dietrich Genscher.

En 1974, il intègre l'administration de l'office des Affaires étrangères comme chef du personnel, puis prend la tête du service de planification cinq ans plus tard, en 1979.

Cette année-là, Kinkel est nommé président du Service fédéral de renseignement (BND), et occupe ce poste jusqu'en , lorsqu'il devient secrétaire d'État au ministère fédéral de la Justice.

Depuis sa retraite de la vie politique, il exerce la profession d'avocat et il s'est engagé dans de nombreux projets en faveur des handicapés. Il est président de la Fondation Deutsche Telekom jusqu'en 2014.

Catholique, il est marié et père de trois enfants.

Activité politique[modifier | modifier le code]

En 1991, il adhère au Parti libéral-démocrate (FDP).

Ministre fédéral[modifier | modifier le code]

Le 18 janvier de cette même année, Klaus Kinkel est nommé ministre fédéral de la Justice par Helmut Kohl[3]. À peine seize mois plus tard, le , Klaus Kinkel devient ministre fédéral des Affaires étrangères, en remplacement du vétéran Hans-Dietrich Genscher, ayant été préféré par le groupe parlementaire libéral à la ministre fédérale de l'Aménagement du territoire, Irmgard Schwaetzer.

Le poste de vice-chancelier revient cependant au ministre fédéral de l'Économie, Jürgen Möllemann. Il le récupère le , à la suite de la démission de Möllemann.

Président du FDP et critiques[modifier | modifier le code]

Environ cinq mois plus tard, le 11 juin, Klaus Kinkel est élu président fédéral du FDP.

Il fait son entrée au Bundestag comme député fédéral du Bade-Wurtemberg aux législatives du puis se voit reconduit dans ses fonctions le 17 novembre suivant.

À la suite des nombreux revers subis par le Parti libéral-démocrate tant aux élections fédérales que lors de divers scrutins régionaux, il n'est pas réélu à la tête de son parti lors du congrès fédéral du . Il est réélu lors du scrutin fédéral du , mais doit quitter le gouvernement fédéral un mois plus tard du fait de l'arrivée au pouvoir de la coalition rouge-verte de Gerhard Schröder.

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

Klaus Kinkel ne se représente pas aux élections de 2002 et quitte la vie politique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.general-anzeiger-bonn.de/ga-english/news/former-german-foreign-minister-klaus-kinkel-is-dead_aid-44019911
  2. (de) Gian Andrea Marti (gam), « Klaus Kinkel: Ex-Aussenminister Deutschlands mit 82 gestorben », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  3. (de) Bundeszentrale für politische Bildung, « 18. Januar 1991 », sur bpb.de (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]