Julius Firmicus Maternus

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Julius Firmicus Maternus
Biographie
Naissance
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Syracuse ancienne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom de naissance
Iulius Firmicus MaternusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activités
Période d'activité
IVe siècle ou IVe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens

Julius Firmicus Maternus est un écrivain latin du IVe siècle apr. J.-C. né et ayant vécu à Syracuse (Sicile).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a compilé vers 330 apr. J.-C. un ouvrage en huit livres sur l'astrologie : la Mathesis (ou les Matheseos libri octo). Imprimé en 1501 par Alde Manuce, cet ouvrage a été réédité récemment en trois volumes par les Belles Lettres (voir bibliographie). Wilhelm Knappich a écrit[1] que la Mathesis est « le seul traité latin d'astrologie qui ait été entièrement conservé ».

Bien qu'étant assez confus - on peut même dire que les contradictions y pullulent - en raison de la multiplication des sources compilées (notamment Marcus Manilius, Claude Ptolémée, Dorothée de Sidon, d'anciens traités gréco-égyptiens faisant référence à Hermès Trismégiste ainsi que des sources chaldéennes), la Mathesis servit longtemps de base aux astrologues occidentaux[2].

Firmicus Maternus présente dans le livre III de la Mathesis le Thema Mundi[3] et donne dans le livre VIII une signification à chaque monomère (indiquant un sens pour chaque degré de l'écliptique)[4].

Converti au christianisme, Julius Firmicus Maternus a rédigé vers 348 apr. J.-C. un Traité de la fausseté des religions profanes (De errore profanarum religionum), publié d'ordinaire avec Minucius Felix, et imprimé séparément par F. Munster, Copenhague, 1827. Ce dernier ouvrage a également été réédité par Les Belles Lettres sous le titre L'erreur des religions païennes (voir Bibliographie).

En 1935, l'union astronomique internationale a donné le nom de Firmicus à un cratère lunaire.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • L'erreur des religions païennes (vers 348), trad. Robert Turcan, Paris, Les Belles Lettres, 1982 (Collection des Universités de France), 447 p., (ISBN 2251013172)
  • Mathesis (vers 330), trad. P. Monat, Paris Les Belles Lettres, 1992-1997 (Collection des Universités de France) :

Études[modifier | modifier le code]

  • Béatrice Caseau, « Firmicus Maternus : Un astrologue converti au christianisme ou la rhétorique du rejet sans appel », in La religion que j'ai quittée, éd. D. Tollet, Paris, Presses de la Sorbonne, 2007, 39-63.
  • Pierluigi Lanfranchi, « La religion qui souille : les catégories du pur et de l’impur dans la polémique religieuse pendant l’Antiquité tardive », Revue de l'histoire des religions, vol. 4,‎ , p. 717-736 (lire en ligne)

Notes[modifier | modifier le code]

  1. dans son Histoire de l'astrologie, Éditions Vernal/Philippe Lebaud, 1986, (ISBN 978-28-65940-22-6), p. 108.
  2. Source : Marie Delclos, Astrologie, racines secrètes et sacrées, éd. Dervy, 1994 (Collection La Roue Céleste), (ISBN 2-850766-29-1)
  3. James Herschel Holden, A History of Horoscopic Astrology, 1996, (ISBN 978-86-69046-38-6), page 71.
  4. Source : Wilhelm Knappich, op. cit., page 73.

Sources[modifier | modifier le code]

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