John Roper

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John Roper
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Fonctions
Membre de la Chambre des lords
-
Membre du 48e Parlement du Royaume-Uni
48e Parlement du Royaume-Uni (d)
Farnworth (en)
-
Membre du 48e Parlement du Royaume-Uni
48e Parlement du Royaume-Uni (d)
Farnworth (en)
-
Membre du 47e Parlement du Royaume-Uni
47e Parlement du Royaume-Uni (d)
Farnworth (en)
-
Représentant à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Royaume-Uni
-
Membre du 46e Parlement du Royaume-Uni
46e Parlement du Royaume-Uni (d)
Farnworth (en)
-
Suppléant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Royaume-Uni
-
Membre du 45e Parlement du Royaume-Uni
45e Parlement du Royaume-Uni (d)
Farnworth (en)
-
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
Nationalité
Formation
Magdalen College
Reading School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Frederick Mabor Hodges Roper (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ellen Frances Brockway (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Valerie Hope Edwards (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques

John Francis Hodgess Roper, baron Roper ( - )[1] est un homme politique libéral démocrate britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Roper fait ses études au Grammar School de William Hulme (Manchester), au Magdalen College, à Oxford (étudiant la philosophie, la politique et l'économie (PPE) et à l'Université de Chicago[2]. Il commence sa carrière en tant que professeur d'économie à l'Université de Manchester.

Roper se présente pour la première fois au Parlement pour High Peak comme candidat travailliste aux élections générales de 1964, mais le conservateur David Walder conserve le siège. Il est élu député de Farnworth aux élections générales de 1970[2]. En 1972, il est whip officieux pour les députés travaillistes pro-européens pour aider à faire adopter la loi sur les Communautés européennes du gouvernement de Heath[3].

Il siège comme député travailliste (1970-1981) puis social-démocrate (SDP) de 1981 à 1983, et est également whip en chef du parti. Son siège de Farnworth est aboli par la suite, et il se présente à Worsley aux élections générales de 1983, terminant troisième[4].

Le 12 mai 2000, il est créé pair à vie en tant que baron Roper, de Thorney Island dans la ville de Westminster. Il est whip en chef des libéraux démocrates à la Chambre des lords jusqu'en 2005. Il est ensuite nommé au Conseil privé du Royaume-Uni. En 2008, il est élu premier vice- président des comités[5]. Il prend sa retraite de la Chambre des lords le 23 mai 2015[6].

Roper est accusé par l'auteur Anthony Glees d'avoir été un « agent d'une certaine influence» de la Stasi pendant son séjour à Chatham House[7],[8],[9].

Roper rejette les accusations et raconte qu'il était engagé dans la construction de ponts avec l'Allemagne de l'Est dans les années 1980 dans le cadre d'une politique de dégel des relations approuvée par le ministère des Affaires étrangères. "Il a été trompé, dit-il, sur les antécédents d'un officier infiltré de la Stasi qu'il employait comme chercheur alors qu'il était directeur des études à Chatham House" [10].

Roper est mariée à Hope Edwards de 1959 jusqu'à sa mort en 2003. Elle est la fille de John Edwards, ancien ministre de la Santé et du Trésor sous Clement Attlee. Ils ont une fille[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Ex-Liberal Democrat chief whip Lord Roper dies aged 80 », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (en) Hartley-Brewer et Woodward, « The new intake - no2 », the Guardian, (consulté le )
  3. a et b "Lord Roper obituary", The Guardian, 7 February 2016.
  4. (en) « Lord Roper of Thorney Island », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) http://www.libdems.org.uk/, « John Roper », sur Liberal Democrats,
  6. Profile, parliament.uk; accessed 29 January 2016.
  7. "History on the rack", The Guardian, 5 July 2003.
  8. Hayden B. Peake, "The Intelligence Officer's Bookshelf", Central Intelligence Agency, 14 April 2007.
  9. Anthony Glees, The Stasi Files: East Germany's Secret Operations Against Britain, Simon & Schuster UK, (ISBN 9780743231053, lire en ligne)
  10. David Leigh, "The history men fall out over tales of spying, betrayal and buffoonery", The Guardian, 11 June 2003.

Liens externes[modifier | modifier le code]