Jean-Noël Carpentier

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Jean-Noël Carpentier
Illustration.
Fonctions
Maire de Montigny-lès-Cormeilles
En fonction depuis le
(15 ans, 1 mois et 2 jours)
Élection
Réélection 4 avril 2014
3 juillet 2020
Prédécesseur Robert Hue
Successeur en fonction
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 3e du Val-d'Oise
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique RRDP
Prédécesseur Jean Bardet
Successeur Cécile Rilhac
Biographie
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Nanterre (Hauts-de-Seine)
Nationalité Français
Parti politique MDP
Profession cadre d'entreprise

Jean-Noël Carpentier
Maires de Montigny-les-Cormeilles

Jean-Noël Carpentier, né le à Nanterre (Hauts-de-Seine), est un homme politique français, membre du Mouvement des progressistes (MDP).

Biographie[modifier | modifier le code]

Élections municipales de 2008[modifier | modifier le code]

Cadre du secteur privé, Jean-Noël Carpentier est élu conseiller municipal de Montigny-lès-Cormeilles, le  ; il est alors en 15e position sur la liste conduite par Robert Hue[1]. Sept mois plus tard, il devient premier adjoint, à la suite de la démission de Gilles Pollastro[2] puis, en , Robert Hue (qui vient de créer le Nouvel espace progressiste ou NEP) démissionne de son mandat de maire et laisse la place à Jean-Noël Carpentier[3].

Mouvement des progressistes[modifier | modifier le code]

En 2009, il participe à la création du Mouvement unitaire progressiste, qui devient en 2014 le Mouvement des progressistes (MDP), dont il est aujourd'hui le porte-parole. Se revendiquant pragmatique, le Mouvement des progressistes se veut à l'avant-garde du progrès social.

Élections législatives de 2012[modifier | modifier le code]

En 2012, le Mouvement unitaire progressiste ou MUP (anciennement NEP) soutient François Hollande à l'élection présidentielle. Lors des élections législatives qui suivent, en , Jean-Noël Carpentier se présente dans la troisième circonscription du Val-d'Oise (dont dépend Montigny-lès-Cormeilles) qui est détenue depuis 1993 par l'UMP Jean Bardet. Il bénéficie de l'investiture du Parti socialiste (PS)[4] du Parti radical de gauche (PRG) et du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Mais ceci crée un « duel fratricide[5] » avec le candidat du Front de gauche Alain Feuchot.

Jean-Noël Carpentier arrive en tête du premier tour avec 33,4 %, contre 31,1 % au député sortant. Au second tour, il s'impose avec 52,1 % des suffrages. Premier député de gauche de cette circonscription depuis 1993, il siège à l'Assemblée nationale au sein du groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP) et de la commission des Affaires sociales. Mais dès , Garance Yayer, suppléante PS, s’étonne de voir ce dernier s’éloigner « si rapidement des engagements de campagne de François Hollande qu'il avait pourtant pleinement repris à son compte pendant la campagne »[6].

Élections municipales de 2014[modifier | modifier le code]

La campagne des élections municipales de 2014 se tient dans un climat jugé tendu et délétère[7]. Dès octobre 2013, la section du Parti communiste français de Montigny vote en faveur de la constitution d’une liste du Front de gauche indépendante[8]. En janvier, un adjoint socialiste rejoint la liste d'opposition soutenue par l'UMP[9].

À l’issue du premier tour, la liste de Jean-Noël Carpentier arrive en tête (46 %), devant celle de l’UMP (42 %) et la liste communiste (12 %). En vue du second tour, les communistes rejoignent la liste d'union de la gauche. Les résultats sont très serrés : Jean-Noël Carpentier l’emporte avec seulement 12 voix d'avance sur la droite (huit voix après décision du tribunal administratif).

Des divergences d'opinion apparaissent rapidement au sein de la majorité[10]. Le projet d'aménagement de la « ZAC de la gare » cristallise les tensions, avec l'expulsion de l'union locale CGT du logement qu'elle occupait gracieusement depuis 2010[11],[12].

Élections législatives de 2017[modifier | modifier le code]

En , Jean-Noël Carpentier est candidat à sa propre succession et souhaite présenter « une candidature d'union »[13], mais c'est finalement Nelly Léon (conseillère municipale à Herblay) qui obtient l'investiture du PS.

En , il choisit finalement de ne pas se représenter et de conserver son mandat de maire (décision prise à la suite de la nouvelle loi sur le cumul des mandats). Il pousse à sa place la candidature de son amie Cécile Rilhac, qui est membre à la fois du Mouvement des progressistes et de La République en marche.

Élections municipales de 2020[modifier | modifier le code]

Jean-Noël Carpentier est candidat pour un troisième mandat à la mairie de Montigny-lès-Cormeilles en 2020. Il bénéficie du soutien du Mouvement des progressistes, du Parti Socialiste et de celui de La République en marche[14],[15]. La députée LREM Cécile Rilhac est d'ailleurs présente sur sa liste[16]. À l’issue du premier tour, il est en ballottage favorable avec 47,9 % des suffrages face à trois autres listes[17]. Au second tour, reporté en raison de la pandémie de maladie à coronavirus, il l’emporte avec 54,5 % des voix[18].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

  • Député de la 3e circonscription du Val-d'Oise, du au .
  • Conseiller municipal de Montigny-lès-Cormeilles (Val-d'Oise), du au .
  • Maire de Montigny-lès-Cormeilles (Val-d'Oise), depuis le .
  • Cinquième vice-président de la communauté d'agglomération du Parisis.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Robert Hue a un nouveau premier adjoint », Le Parisien, (consulté le ).
  3. « Robert Hue maire, c'est fini », Le Parisien, (consulté le ).
  4. « L'accord MUP-PS profite à Jean-Noël Carpentier », Le Parisien, (consulté le ),
  5. « Duel fratricide à Montigny », Le Parisien, (consulté le ).
  6. Alexandre Porcu, « Quand la suppléante PS tire l’oreille de son député MUP », sur 95.telif.tv, (consulté le ).
  7. « Tensions à Montigny », Le Parisien, (consulté le ).
  8. Daniel Chollet, « Le PCF ne veut pas faire liste commune avec Jean-Noël Carpentier », Les communistes de Montigny ont voté à 70% pour une liste autonome du Front de gauche aux prochaines élections municipales, sur actu.fr, (consulté le ).
  9. Alexandre Porcu, « Bernard Mie (PS) rejoint le candidat soutenu par l’UMP », sur 95.telif.tv, (consulté le ).
  10. « Vos élus locaux vous informent », Les élus du Front de Gauche […] poursuivront leur mandat, malgré le refus de M. Carpentier de travailler avec eux. […] dans l’opposition constructive, sur frontdegauchemontigny.fr, (consulté le ).
  11. « La CGT mise à La porte », Le Parisien, (consulté le ).
  12. Daniel Chollet, « La CGT gagne en justice contre la mairie », « Entre un local à vélo et le local de permanence d’un syndicat qui défend les salariés, il n’y a quand même pas photo. Ce maire qui se dit de gauche est en déphasage total par rapport aux besoins. » (Pascal Videcoq), sur actu.fr, (consulté le ).
  13. « Investitures : ça coince au PS », Le Parisien, (consulté le ).
  14. « Candidats investis et soutenus par LaREM en Île-de-France », sur en-marche.fr (consulté le ).
  15. Par Alex et re Boucher Le 10 février 2020 à 12h36, « Municipales à Montigny-lès-Cormeilles : la gauche et la droite en ordre dispersé », sur leparisien.fr, (consulté le )
  16. Alexandre Boucher, « Municipales à Montigny-lès-Cormeilles : la gauche et la droite en ordre dispersé », Le Parisien, (consulté le ).
  17. « Val-d'Oise. Municipales à Montigny-lès-Cormeilles, Jean-Noël Carpentier bien placé au soir du 1er tour », sur actu.fr, (consulté le ).
  18. « Municipales à Montigny-lès-Cormeilles : Jean-Noël Carpentier confirme », sur actu.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]