Jean-Michel Royer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Michel Royer
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Michel RoyerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Le Progrès (-)
RMC (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Jean-Michel Royer, né le à Poitiers et mort le à Aix-en-Provence[1], est un journaliste et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Après ses études à Poitiers au lycée Henri IV, Jean-Michel Royer effectue ses études supérieures à l'Institut d'études politiques de Paris[2].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il est à 20 ans avocat au barreau de Paris[3]. Après son service militaire en Algérie, il travaille à l'Association française de science politique, sur le Mouvement de Pierre Poujade[4], les révoltes agricoles, les groupes de pression de l'alcool. Ayant rejoint le gaullisme de gauche, il milite à l'Union des jeunes pour le progrès, auprès de René Capitant, Louis Vallon, Léo Hamon. À 28 ans, il devient rédacteur en chef de l'hebdomadaire Notre République.

Il entre à 33 ans aux cabinets ministériels de Jean Charbonnel puis de Michel Debré.

Il est de 1966 à 1968 rédacteur en chef de Radio Monte-Carlo, où il restera chroniqueur du matin jusqu'en 1975 puis animateur de l'émission À micro ouvert.

En 1968, il est chargé de mission au cabinet de Joël Le Theule, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de l'information (gouvernement Couve de Murville), avec qui il nouera une solide amitié.

Le , Georges Pompidou, au cours d'une conférence de presse au palais de l'Élysée, répond à une question de Jean-Michel Royer sur le suicide de Gabrielle Russier, enseignante condamnée pour détournement de mineur, en citant partiellement une poésie de Paul Éluard[5].

Jean-Michel Royer crée les hebdomadaires Le Défi puis, en 1970, avec Paul-Marie de La Gorce, L'Actualité. En 1972, il participe autour d'Olivier Chevrillon à la création de l'hebdomadaire Le Point et en devient chroniqueur. Pendant toutes ces années, il écrit dans de multiples publications telles que Le Monde, Lire ou Lui. En 1974, il est chroniqueur en première page du quotidien Le Progrès et le restera pendant plus de 25 ans.

À partir des années 1975, Jean-Michel Royer développe parallèlement une intense activité littéraire.

En 1990, il s'installe à Aix-en-Provence où, en continuant son œuvre journalistique et littéraire, il crée les Cahiers Boulegon et apporte son concours à de nombreux évènements littéraires et artistiques[6].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Chroniques du règne du roy François[modifier | modifier le code]

  • Prophéties de Nostradamus pour le roy François, Le Pré aux Clercs, français, 1983, Paris ;
  • Le roy François, Chroniques de la cour et de la ville, Le Pré aux Clercs, français, 1985, Paris ;
  • Le prince Jacques et le roy François, L'an I de la cohabitation, Le Pré aux Clercs, français, 1987, Paris ;
  • François Mitterrand élu à l'Académie française, discours de réception et autres textes de circonstances, Balland, français, 1989, Paris ;
  • Edith, allons voir si la rose..., Les Cahiers Boulegon, français, 1992, Aix-en-Provence ;
  • Monsieur le Cardinal et Dieu, chroniques de la Cour et de la ville, Plon, français, 1994, Paris

Pastiches, postiches et apocryphes[modifier | modifier le code]

  • À la manière d'Eux, Simoën, français, 1977, Paris ;
  • À la manière Deux, Simoën, français, 1978, Paris ;
  • À la manière d'Un, Stock, français, 1980, Paris, prix Roland de Jouvenel de l'Académie française, 1981 ;
  • (Sous le pseudonyme Bénigne Bossuet) Oraison funèbre de Monsieur Serge Gainsbarre, Les Cahiers Boulegon, français, 1991, Aix-en-Provence ;
  • Lettre ouverte du Général de Gaulle aux Franchouillards d'aujourd'hui, Albin Michel, français, 1998, Paris ;
  • Les Zinédits de Zidane et neuf autres pastiches, Les Cahiers Boulegon, français, 2000, Paris

Roman[modifier | modifier le code]

Comédie vidéo[modifier | modifier le code]

Chroniques[modifier | modifier le code]

  • À chaud, chroniques du Progrès, 1974-1977, Simoën, français, 1978, Paris

Éditions présentées et commentées[modifier | modifier le code]

  • Le Livre d'or de l'Assiette au Beurre, Simoën, français, tome 1 : 1977, tome 2 : 1978, Paris ;
  • Mémoires de M. d'Artagnan, Ramsay, français, 1979, Paris
  • Le Chevalier d'Eon et la Guerre de Sept ans - Avec la plume et avec l'épée : roman chronique de Valentin Pikoul, trad. adaptation et présentation de Max Heilbronn, 1983, Paris.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Le Mouvement Poujade, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, avec Stanley Hoffmann et allii, Armand Colin, français, 1956, Paris ;
  • Jean Moulin, roi crucifié des ombres, Mémorial pour "En ce temps-là, de Gaulle", français, juin-, numéros 36 à 42, Paris ;
  • Le pamphlet de Sade à Mitterrand, Le Crapouillot, français, juin-, Paris ;
  • Les petites malices du Général, Balland, français, 1990, Paris, prix spécial de l'Humour politique

Essai[modifier | modifier le code]

  • Jacques Cordier, Sourires de la lumière, Skira, 300 p., français, 2001, Paris

Non publiés[modifier | modifier le code]

Trois ouvrages[7]:

  • Les grelots du carnaval, chroniques de l'an 1889 ;
  • Mémoires de M. de Charlus, roman ;
  • Mazarino-Mazarinette, roman

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Sur la biographie, cf. 4e de couverture de "A Chaud"
  3. Batonnier du barreau d'Aix-En-Provence
  4. V. bibliographie jointe, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques
  5. Georges Pompidou, le 22 septembre 1969, répondant à une question de Jean-Michel Royer pour RMC, concernant l'affaire Gabrielle Russier, 21 jours après le suicide de cette dernière. Vidéo sur INA.fr. [1].
  6. "Jean-Michel Royer en sainte victoire", Max Juvenal, in La Provence libérée, Aix-en-Provence, 27 janvier 2009
  7. V. « François Mitterrand élu à l'Académie française », page "Du même auteur"

Liens externes[modifier | modifier le code]