Jean-Joseph Boillot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Joseph Boillot, né en , est professeur agrégé de sciences économiques et sociales et docteur en économie. Il est spécialiste des grandes économies émergentes, notamment la Chine, l'Inde et les pays d'Afrique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Jean-Joseph Boillot obtient l'agrégation de sciences économiques et sociales puis il présente une thèse intitulée Régulation et Développement : le modèle indien depuis 1947[1][source insuffisante] et obtient un doctorat en économie. Il a travaillé sur l’Asie comme chercheur associé au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) dans le cadre de sa thèse de doctorat[2],[3].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Jean-Joseph Boillot rejoint en 1990 le ministère des Finances comme conseiller économique pour suivre les processus de transition dans les grandes zones émergentes du monde : Europe centrale et orientale, ex-URSS, Asie émergente et monde chinois[4]. Il est conseiller financier pour l’Inde et l’Asie du Sud à partir de New Delhi entre 2003 et 2005 pour la direction générale du Trésor[source secondaire nécessaire].

Il a enseigné à l’École normale supérieure[3].

Il rentre à Paris en 2006 comme spécialiste Inde-Chine, partageant son temps entre des enseignements spécialisés sur ces pays et des activités de conseil pour des organismes publics et de grandes entreprises comme au club du CEPII, dont il a assuré la coordination scientifique du cycle et de la synthèse « pays émergents » entre mars 2007 et décembre 2008[5][source insuffisante].

Jean-Joseph Boillot est cofondateur du Euro-India Economic & Business Group (EIEBG), membre du cercle Cyclope, pour lequel il rédige chaque année le chapitre Inde de la publication Les Marchés mondiaux[6], et chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)[3][source secondaire nécessaire].

Publications[modifier | modifier le code]

Après 2001

  • Utopies made in monde : Le sage et l'économiste, Odile Jacob, (lire en ligne)[4].
  • Marx or Utopia and Ideology against Wisdom (in Probing and Re-Probing: Essays in Marxian Reawakening, édité par Sankar Ray et Shaibal Gupta, Aakar Books, New-Delhi, .
  • L'Inde ancienne au chevet de nos politiques, l'art de la gouvernance selon l'Arthashastra de Kautilya, Les Éditions du Félin (papier) et éditions Boostzone (numérique), (lire en ligne)[7].
  • L'Afrique pour les nuls, éditions First, .
  • L'Inde pour les nuls, éditions First, (lire en ligne).
  • L'innovation Jugaad, redevenons ingénieux, de Navi Radjou, Jaideep Prabhu & Simone Ahuja, éditions Diateino, (traducteur et adaptateur).
  • avec Stanislas Dembinski, Chindiafrique, la Chine, l'Inde et l'Afrique feront le monde de demain, Odile Jacob, , 368 p. (lire en ligne)[8],[9],[10].
  • Le Système financier indien, entre ouverture et modernité, numéro spécial de la Revue d'économie financière no 107, (éditeur).
  • KAL, un abécédaire de l'Inde moderne, Buchet-Chastel, .
  • Les perspectives économiques du géant indien, in L'émergence de la puissance indienne, mythes et réalités, Presses universitaires de Rennes, 2010.
  • L’économie de l'Inde (3e édition), Paris, La Découverte, coll. « Repères », (lire en ligne) (édition italienne : L’Economia dell’India, Il Mulino, Universale Paperbacks).
  • Onze questions sur les grandes économies émergentes, Paris, Le Club du CEPII, (lire en ligne [PDF]), coordonné par Jean-Joseph Boillot.
  • India and China, the Issues for Europe, in Looking for the European Interest, collection L'Europe après l'Europe, éditions Le Manuscrit, Paris 2008 (en français : À la recherche de l'intérêt européen, ouvrage dirigé par Philippe Herzog).
  • The Economy of India, global challenge for the century, Gyan Publishing House, New Delhi, 2008.
  • Europe after enlargement, economic challenge for EU and India, Academic Foundation, New Delhi, 2005.
  • L’Union européenne élargie (préf. Francis Mer), Paris, La Documentation française, (OCLC 638910262)[11].
  • Chine, Hong-Kong, Taiwan, une nouvelle économie géographique de l’Asie, Paris, La Documentation française, (OCLC 421843362).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Joseph Boillot (directeur de thèse : Charles-Albert Michalet), Régulation et Développement : le modèle indien depuis 1947 (thèse), , 687 p. (SUDOC 006781500, présentation en ligne).
  2. Gilbert Étienne, « Jean-Joseph Boillot, Le Pakistan, économie et développement », Revue Tiers Monde (Compte rendu),‎ ,  713-714 (lire en ligne).
  3. a b et c « Jean-Joseph Boillot », sur l'Institut de relations internationales et stratégiques.
  4. a et b Alain Beuve-Méry, « « Utopies made in monde. Le sage et l’économiste » : les pistes d’après-crises de Jean-Joseph Boillot », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. Laurence Tubiana, « Onze questions sur les grandes économies émergentes », sur Institut du développement durable et des relations internationales, .
  6. Philippe Chalmin (dir.) et Yves Jégourel (dir.), « Les Marchés mondiaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], .
  7. Martine Bulard, « L’Inde ancienne au chevet de nos politiques. L’art de la gouvernance selon l’Arthashâstra de Kautilya », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  8. Jean-Pierre Cabestan, « « Chinafrique, avez-vous dit ? », Outre-Terre  / Jean-Joseph Boillot and Stanislas Dembinski, Chindiafrique. La Chine, l’Inde et l’Afrique feront le monde de demain »,  Perspectives chinoises (Comptes-rendus de lecture) , nos 2013/2,‎  2013 (lire en ligne).
  9. Franz-Olivier Giesbert, « La « Chindiafrique » et la désoccidentalisation du monde », Le Point,‎ (lire en ligne).
  10. (en) « France in Pakistan : Jean-Joseph Boillot », sur pk.ambafrance.org, .
  11. Arnaud Menguy et Sandra Détrie-Lavroff, « Notes de lecture : Boillot (Jean-Joseph), L’Union européenne élargie. Un défi économique pour tous, préface de Francis Mer, Paris, La Documentation française (coll. « Les études de La Documentation française ») 2002, 190 pages », Revue française d'administration publique, nos 105-106,‎ , p. 283 à 292 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]