Ian Fleming

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Ian Fleming
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Buste en bronze de Ian Fleming par le sculpteur Anthony Smith en 2008.
Nom de naissance Ian Lancaster Fleming
Naissance
Mayfair, Londres (Angleterre, Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni)
Décès (à 56 ans)
Canterbury (Kent, Royaume-Uni)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Activité principale
Romancier
Auteur
Langue d’écriture Anglais britannique
Genres

Œuvres principales

Ian Fleming /ˈiːən ˈflɛmɪŋ/[1], né le à Londres (Angleterre) dans le quartier de Mayfair et mort le à Canterbury (Kent), est un romancier d'espionnage britannique, journaliste, et officier du renseignement naval, connu principalement pour avoir été l'auteur de la série de romans d’espionnage James Bond.

C'est lui qui a créé le célèbre espion anglais en se basant sur le nom d'un ornithologue. Fleming venait d’une famille riche liée à la banque d’affaires Robert Fleming & Co. Son père fut député de Henley de 1910 jusqu’à sa mort sur le front occidental en 1917. Après des études à Eton, Sandhurst et aux universités de Munich et de Genève, Ian Fleming a occupé un certain nombre d’emplois avant de commencer à écrire.

Tout en travaillant pour la division Naval Intelligence de la Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Fleming a pris part à la planification de l'Operation Goldeneye et à la supervision de deux unités de renseignement. Son service durant la guerre, ainsi que l'expérience du métier de journaliste, ont largement contribué à la création de l’environnement du personnage de James Bond.

Ian Fleming a écrit son premier James Bond, Casino Royale, en 1952. Ce fut un tel succès que trois tirages furent nécessaires pour faire face à la demande. Onze romans de Bond, ainsi que deux recueils de nouvelles ont suivi de 1953 à 1966. Les romans évoquent James Bond, un officier du Secret Intelligence Service, communément appelé MI6. Bond est également connu par son matricule 007. Il est commandant dans la Royal Naval Reserve. Les histoires de 007 se classent parmi les livres de fiction les plus vendus de tous les temps, et leurs adaptations cinématographiques connaissent un grand succès encore aujourd'hui. En effet, ils ont été vendus à plus de 100 millions d’exemplaires. Fleming a également écrit l’histoire pour enfants Chitty-Chitty-Bang-Bang et deux œuvres de non-fiction. En 2008, The Times a classé Fleming quatorzième sur sa liste des 50 plus grands écrivains britanniques depuis 1945[2]. En 2002, la maison d'édition Ian Fleming Publications annonce la création du prix CWA Ian Fleming Steel Dagger, décerné par la Crime Writers' Association au meilleur roman issu des genres thriller, adventure ou espionnage publié au Royaume-Uni[3].

Grand séducteur, gros buveur, gros fumeur, le père de James Bond souffrait également d’une maladie cardiaque ; il est décédé en 1964, âgé de 56 ans, d’un infarctus du myocarde. Deux de ses livres ont été publiés à titre posthume. Depuis son décès, d’autres auteurs ont repris le personnage.

Biographie[modifier | modifier le code]

La villa Goldeneye (Jamaïque) où Ian Fleming écrivit tous ses romans de James Bond entre 1946 et 1964.
Plage James Bond de la villa Goldeneye (Jamaïque)
Le vice-amiral John Henry Godfrey qui inspira à Ian Fleming le personnage de M, directeur du MI6.

Issu d'une famille de riches banquiers de la haute société, d'origine écossaise, il naît à Mayfair, un quartier de Londres, d'Evelyn Ste.Croix Fleming (en) et de Valentine Fleming, député conservateur, tué sur le front français en mai 1917.

En septembre 1921, Ian entre à Eton College, dans l'ombre de son frère aîné, Peter Fleming, né presque exactement un an avant lui et qui brille dans tout ce qu'il entreprend. Adolescent rebelle, Ian, pour sa part, n'excelle qu'en athlétisme. En 1925, alors qu'il lui restait quatre trimestres pour obtenir son diplôme, sa mère le retire d'Eton et l'inscrit à l'Académie royale militaire de Sandhurst, où il a beaucoup de mal à s'adapter à la sévère discipline de l'établissement[4]. Ayant attrapé une gonorrhée, il quitte Sandhurst et est envoyé par sa mère à la villa Tennerhof de Kitzbühel. Cette école expérimentale en Autriche tenue par le couple A. E. Forbes Dennis et Phyllis Bottome aidait des adolescents issus de la haute société britannique à trouver leur voie[5]. Là, Ian étudie l'allemand en vue d'une carrière diplomatique. Surtout, grâce à sa connaissance de la théorie psychologique d'Alfred Adler, le couple Forbes aide le jeune homme à surmonter son complexe d'infériorité envers son frère Peter et à se donner un but dans la vie, tout en l'encourageant à explorer l'écriture et à contrôler son intense besoin de séduire des femmes[6].

En mai 1928, il passe avec succès une entrevue au comité de sélection du personnel diplomatique et est incité à se préparer pour l'examen d'entrée de l'automne 1931. À cette fin, sur les conseils de Forbes Dennis, Ian s'inscrit à l'université de Munich à l'automne 1928 puis à une école d'été en France en 1929. Il se rend ensuite à l'Université de Genève, où il aurait fréquenté la section d'anthropologie[7]. Il lit beaucoup en français et en allemand tout en apprenant le russe avec un émigré[8]. En 1930, il obtient un poste à la Section de coopération internationale de la Société des Nations, dont le comité comprenait notamment Henri Bergson, Marie Curie et Albert Einstein[9]. Le secrétaire de la section était Sir Eric Drummond, dont Ian adoptera le nom de code qu'il avait durant la Première Guerre mondiale : Bond[10]. Après seulement dix semaines de travail à ce poste, Ian abandonne pour reprendre ses études, complètement désillusionné de la bureaucratie des organismes internationaux. Fiancé depuis 1930 à Monique Panchaud de Bottens, originaire d'un village proche de Genève, Ian la présente à sa mère; celle-ci lui fait un accueil glacial et fait tout en son pouvoir pour empêcher un mariage, si bien que Ian sera finalement confronté à une douloureuse rupture en octobre 1933[11].

Après son échec à l'examen d'entrée au Foreign Office, en 1931, Ian obtient un emploi de journaliste chez Reuters. Il y travaillera plus de deux ans et évoquera cette période comme « the most exciting time of my life », où il apprendra plus que dans ses études antérieures. Son travail de rédacteur couvrait un large éventail de nouvelles : sport, courses automobiles, monde des affaires et de la politique, avis de décès, etc. Il s'agissait de rédiger avec le maximum de concision possible, de façon percutante et avec une absolue précision[12]. En 1933, Reuters l'envoie à Moscou pour couvrir le procès de six dirigeants de la compagnie britannique Metropolitan-Vickers accusés — précisément alors qu'une terrible famine dévastait le pays — d'avoir saboté leurs turbines et même plusieurs centrales électriques. Cet épisode met le jeune homme en contact direct avec la réalité stalinienne et fournit au futur romancier une documentation de première main sur les personnages de vilains auxquels se heurtera son héros fictionnel. Il essaie d'obtenir une entrevue avec Staline, mais sans succès — tout comme ce le sera avec Adolf Hitler quelques mois plus tard. À son retour à Londres, il est invité à communiquer à un groupe de responsables du Foreign office ses impressions de l'URSS[13].

Il quitte Reuters après un peu plus de deux ans. En dépit du fait qu'il adorait son travail, il ne pouvait pas résister à l'offre qui lui était faite de devenir partenaire dans une banque : la perspective de revenus bien supérieurs était à même de lui assurer des séjours de ski et une vie dorée au sein de la City. En même temps, il investit en 1935 dans le Book Collector, une collection de livres luxueusement reliés retenus pour avoir marqué une avancée significative dans le progrès de l'humanité[14].

En 1939, à la veille de la guerre, John Godfrey, nommé directeur du British Department of Naval Intelligence (en) de la Royal Navy, recherche un aide de camp. Après d'amples consultations, il lui apparaît que Fleming a le profil idéal, par sa maîtrise de l'allemand et du français, sa connaissance de l'URSS, son expérience de la vie militaire et surtout ses précieux contacts dans le monde de la finance[15]. Très vite, Ian deviendra pour lui le fils qu'il n'a jamais eu tandis que le futur romancier s'inspirera de lui pour créer 'M', le patron de James Bond. Engagé d'abord comme lieutenant, Fleming devient commandant, puis aide de camp. Pour Ian, c'est le bonheur car il se sent parfaitement à sa place dans ce haut-lieu du renseignement en temps de guerre, où on lui demande de mettre au point des méthodes d'espionnage inédites et de travestir les plans réels des opérations alliées — en faisant preuve parfois d'une imagination délirante[16]. Investi de la totale confiance de Godfrey, Ian Fleming se rend en France au tout début de la guerre pour tenter de convaincre l'amiral François Darlan de placer la marine française en sûreté dans les eaux britanniques, mais en vain car ce dernier rallye le régime de Vichy. En 1941, il rencontre le général de Gaulle qui demande une plus étroite collaboration dans les opérations menées en France[17]. Avec le chef espion canadien William Stephenson, qui deviendra son ami, il contribue à jeter les bases de l'Office of Strategic Services (OSS), préfiguration de la CIA[18]. Durant six ans, il joue un rôle central de liaison entre le MI6, divers services de renseignement, Bletchley Park et Winston Churchill, prenant une part active à la mise au point des opérations les plus secrètes. Il ne put jamais en parler car il était tenu à un secret absolu, même longtemps après la fin des opérations et il était intraitable sur ce point avec ses subordonnés[19]. Fleming conçoit un plan, qui ne fut pas exécuté, l'opération Sans-Pitié, pour s'emparer des codes Enigma de la Kriegsmarine[20].

Cette expérience intime des services secrets et un séjour dans une école d'instruction pour agents secrets installée dans une maison près de Toronto, permettront à l'écrivain de dresser l'arrière-plan de ses romans d'espionnage. Il a pu aussi être inspiré par le roman d'espionnage Kim de Rudyard Kipling, paru en 1901 (et alors très connu), et par les innombrables récits du même type alors à la mode. Par ailleurs, il se lia d'amitié avec Wilfred Dunderdale, un espion du MI6 dont il s'inspira pour brosser le caractère de James Bond. Le lieutenant-colonel Robert Peter Fleming, aventurier, chasseur et écrivain et frère du romancier, fut aussi une source d'inspiration pour son personnage de James Bond. Mais Ian Fleming s'est surtout fortement inspiré de Dušan « Duško » Popov, qui était un agent double (anglais-allemand), ou triple selon certains, qui a surtout travaillé en Europe et qu'il a rencontré à l’hôtel Palacio à Lisbonne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le , Fleming épouse Ann Geraldine Mary Charteris, récemment divorcée de Lord Rothermere, qui a déjà deux enfants d'un précédent mariage, Raymond et Fionn O'Neill. Ils ont un fils, Caspar, né le et mort suicidé en 1975 (bipolaire, il avait fait six tentatives de suicide)[21].

Le premier roman mettant en scène James Bond est Espions, faites vos jeux (Casino Royale), publié en 1953. Outre douze romans et neuf nouvelles mettant en scène l'agent 007, Fleming écrivit aussi des romans pour enfants comme Chitty-Chitty-Bang-Bang. Tous ces livres ont un grand succès dans les années 1950 et permettent à Fleming de passer des vacances hivernales annuelles de deux mois à la Jamaïque dans sa maison Goldeneye qu'il a fait construire en 1946[22]. Alors militaire, Fleming avait été séduit par la Jamaïque après une réunion du renseignement anglo-américain qui se déroulait à Kingston en 1943. Correspondant à l'étranger pour le journal The Sunday Times, il a négocié avec ce dernier une clause de contrat qui lui octroie deux mois de vacances par an, entre janvier et mars, l'écrivain mettant à profit ce repos pour écrire dans sa propriété jamaïcaine tous ses romans de James Bond[22],[23]. Il se serait inspiré du séduisant acteur Cary Grant pour créer son personnage[24].

En 1962, Fleming propose son cousin, l'acteur Christopher Lee, pour jouer le rôle du Dr. No, le méchant du premier film. Le rôle revient finalement à Joseph Wiseman, mais Christopher Lee obtient quelques années plus tard le rôle de Francisco Scaramanga, dans L'Homme au pistolet d'or (The Man with the Golden Gun).

Ian Fleming meurt en d'une crise cardiaque à Cantorbéry et est enterré à Sevenhampton (en), près de Swindon, où reposent également sa femme, Ann Geraldine Mary Fleming (1913–1981), et leur fils unique, Caspar Robert Fleming (1952–1975).

Publications[modifier | modifier le code]

Couvertures de divers romans de Ian Fleming publiés chez Pan Books (en).

Ian Fleming a écrit quatorze volumes des aventures de James Bond qui ont toutes été portées au grand écran. Après sa mort, la maison d'édition familiale Ian Fleming Publications recruta des auteurs britanniques pour écrire 29 autres romans de la série James Bond.

Les traductions proposées par les Presses internationales, Plon et Bragelonne, sont différentes.

  • 1953 : Casino Royale (Espions, faites vos jeux) [Presses Internationales, 1960] réédité chez Plon en 1964 sous le titre Casino Royal et chez Bragelonne en 2006 sous le titre Casino Royale
  • 1954 : Live and Let Die (Vivre et laisser mourir) [Presses Internationales, 1959] sous le titre Requins et services secrets, réédité chez Plon en 1964 sous le titre Vivre et laisser mourir et chez Bragelonne en 2007 sous le même titre
  • 1955 : Moonraker (Entourloupe dans l'azimut) [Gallimard, 1958] réédité chez Gallimard en 2002 sous le titre Moonraker et chez Bragelonne en 2008 sous le même titre
  • 1956 : Diamonds Are Forever (Les diamants sont éternels) [Gallimard, 1957] sous le titre Chauds les glaçons !, réédité chez Gallimard en 1973 sous le titre Les diamants sont éternels et chez Bragelonne en 2010 sous le même titre
  • 1957 : From Russia With Love (Bons Baisers de Russie) [Presses Internationales 1960] sous le titre Échec à l'Orient-Express, réédité chez Plon en 1964 sous le titre Bons baisers de Russie
  • 1958 : Dr. No (James Bond contre Dr No) [Presses Internationales 1960] sous le titre Docteur No, réédité chez Plon en 1964 sous le titre James Bond contre Dr No
  • 1959 : Goldfinger (Opération Chloroforme) [Presses Internationales 1960] réédité chez Plon en 1964 sous le titre Goldfinger
  • 1960 : For Your Eyes Only (Bons Baisers de Paris) [Presses Internationales 1961] sous le titre James Bond en danger, réédité chez Plon en 1964 sous le titre Bons baisers de Paris
  • 1961 : Thunderball (Opération Tonnerre) [Plon, 1962]
  • 1962 : The Spy Who Loved Me (Motel 007) [Plon, 1966]
  • 1963 : On Her Majesty's Secret Service (Au service secret de Sa Majesté) [Plon, 1965]
  • 1964 : You Only Live Twice (On ne vit que deux fois) [Plon, 1965]
  • 1965 : The Man With The Golden Gun (L'Homme au pistolet d'or) [Plon, 1965]
  • 1966 : Octopussy and the Living Daylights (Meilleurs Vœux de la Jamaïque) [Plon, 1966]

Livre pour enfant[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Nouvelles éditions censurées[modifier | modifier le code]

En 2023, les romans d'espionnage de Ian Fleming sont scrupuleusement corrigés par des « sensitivity readers », relecteurs chargés « de débusquer les termes susceptibles de choquer le lectorat moderne. » Selon le quotidien anglais The Telegraph , « les censeurs sensibles ont eu la main lourde. » Réalisé pour la maison d'édition britannique Ian Fleming Publications, le « caviardage de l'œuvre de Ian Fleming » concernerait des passages à caractère raciste autour de personnages africains et afro-américains : toutes les occurrences du mot « nègre » ont ainsi été supprimées. Des passages de Vivre et laisser mourir ont été ôtés du nouveau texte. Un « barman noir » devient « barman », un « gangster noir » est réécrit en « gangster ». Selon le Telegraph, néanmoins aucun des propos racistes qui touchent les autres personnes de couleur, comme les Asiatiques, n'a été retouché, ni pour ce qui concerne les remarques homophobes[25].

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

Le personnage de Ian Fleming apparaît dans plusieurs fictions :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. (en) « The 50 greatest British writers since 1945 » [« Les 50 plus grands écrivains britanniques depuis 1945 »], sur le site The Times (consulté le ).
  3. John Cork (en), « The man with the golden pen », The Bookseller (en), no 5044,‎ , p. 20 (ISSN 0006-7539).
  4. Shakespeare 2023, p. 74-83.
  5. (en) Duff Hart-Davis, Peter Fleming : A Biography, Oxford University Press, , p. 55.
  6. Skakespeare 2023, p. 84-99.
  7. Skakespeare 2023, p. 106.
  8. Skakespeare 2023, p. 106-107.
  9. Shakespeare 2023, p. 114.
  10. Skakespeare 2023, p. 114-115.
  11. Skakespeare 2023, p. 117-123.
  12. Skakespeare 2023, p. 128-129.
  13. Skakespeare 2023, p. 142-150.
  14. Skakespeare 2023, p. 169.
  15. Skakespeare 2023, p. 195-198.
  16. Skakespeare 2023, p. 216.
  17. Skakespeare 2023, p. 223.
  18. Skakespeare 2023, p. 248-251.
  19. Skakespeare 2023, p. 204-212.
  20. (en) Nicholas Rankin, Ian Fleming's Commandos, Oxford University Press, , p. 109.
  21. (en) Ann Fleming, The Letters of Ann Fleming, HarperCollins Publishers Limited, , p. 19.
  22. a et b Sophie Massalovitch, « Le complexe hôtelier de Goldeneye : bons baisers de la Jamaïque », Challenges, no 642,‎ , p. 76 à 78 (ISSN 0751-4417)
  23. (en) David Stafford, The Silent Game. The Real World of Imaginary Spies, University of Georgia Press, , p. 161.
  24. Yann-Brice Dherbier 2009, p. 187.
  25. Simon Cherner, La nouvelle édition anglaise des romans James Bond purifiée de ses passages les plus racistes, lefigaro.fr, 26 février 2023

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christian Destremau, Ian Fleming. Les vies secrètes du créateur de James Bond, Perrin, . 352 p. (ISBN 978-2-262-07691-7)
  • Jacques Layani, Ian Fleming, on ne lit que deux fois [Écriture, 2008] : essai bio-bibliographique détaillé, analysant les livres et nouvelles de Fleming, son art d'écrire, ainsi que les différentes éditions et traductions de ses œuvres en français.
  • (en) Nicholas Shakespeare, Ian Fleming. The complete man, New York, HarperCollins,
  • Biographie de Ian Fleming écrite par John Pearson en 1966 et publiée en français par les éditions Plon en 1967 sous le titre La vie de Ian Fleming.
  • Age of Heroes, film sur la mise sur pied par Fleming du Commando n° 30.
  • Fleming : L'Homme qui voulait être James Bond, mini-série en quatre épisodes sur Ian Fleming.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]