Hito Steyerl

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Hito Steyerl
Biographie
Naissance
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Institut japonais de l'image animée (en)
Université de télévision et de cinéma de MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
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Yanghyun Prize (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Hito Steyerl (née en 1966 à Munich) est une réalisatrice, artiste et auteure allemande dans le domaine du documentaire vidéo essayiste[1]. Ses sujets de prédilection sont les médias, la technologie et la circulation mondialisée des images. Hito Steyerl est docteure en philosophie de l'académie des Beaux-Arts de Vienne. Elle enseigne les arts et nouveaux médias (Emergent Digital Art) à Académie des Beaux-Arts de Munich.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hito Steyerl est née à Munich en 1966.

Carrière[modifier | modifier le code]

Hito Steyerl a étudié à l'Institut de l'Image en Mouvement du Japon. Elle a ensuite fréquenté l'Université de la télévision et du film de Munich. Hito Steyerl a déclaré qu'étudier pendant les années d'or du Nouveau Cinéma allemand a eu une influence sur son travail. Elle a cependant cité son ancien professeur Helmut Färber, un éminent historien du cinéma, comme une source d'inspiration plus directe. 

Elle a été l'assistante de Wim Wenders lors du tournage de Jusqu'au bout du monde[2].

En 2004, elle a participé à Manifesta 5, la biennale d'art contemporain européenne. Elle a aussi participé à la biennale de Shanghai en 2008 et aux biennales de Gwangju et Taipei en 2010. En 2007, son film Lovely Andrea a été exposé à la documenta 12 de Cassel en Allemagne. Son travail est montré à la Biennale de Venise en 2013.

En 2017, elle est désignée comme la personne ayant la plus grande influence dans le monde de l'art dans le classement de ArtReview[3].

En 2021, une rétrospective lui est consacrée au centre Georges-Pompidou à Paris. Elle choisit, par souci écologique, de réutiliser les socles et les cimaises de l'exposition précédente consacrée à Christo et Jeanne-Claude[2].

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

Le travail de Hito Steyerl a fait l'objet de nombreuses expositions personnelles, parmi lesquelles :

  • Hito Steyerl, Chisenhale Gallery (2010) ;
  • Hito Steyerl, E-flux, (2012) ;
  • Hito Steyerl, Art Institute of Chicago (2012) ;
  • Hito Steyerl, Van Abbemuseum (2014) ;
  • Hito Steyerl, Institute of Contemporary Arts (2014) ;
  • En defensa de la imagen pobre ("En défense de l'image pauvre") et Arte, control y dominación. 3 películas de Hito Steyerl ("Art, contrôle et domination. 3 films de Hito Steyerl"), MUNTREF dans le cadre de la Biennale de l'Image en Mouvement (BIM) (2014) ;
  • Hito Steyerl. I will survive. Espaces physiques et virtuels, exposition rétrospective au centre Georges-Pompidou, Paris, 19 mai au 5 juillet 2021[4].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Hito Steyerl a participé à de nombreuses expositions collectives, parmi lesquelles :

  • Documenta 12, Kassel (2007)[5]
  • Dispersion, Institute of Contemporary Arts, Londres (2008)
  • Festival International du Film de Rotterdam (2010)
  • The Global Contemporary: Art Worlds After 1989, Centre Art et Média de Karlsruhe (2011)
  • No one lives here, Royal College of Art, Londres (2013)
  • Bad Thoughts, Stedelijk Museum (2014)

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • En 2010, Hito Steyerl a reçu le prix New:Visions Award au Festival International du Documentaire de Copenhague pour son film In Free Fall.
  • En 2019, elle a reçu le prix Käthe-Kollwitz[6].

Sélection d'écrits[modifier | modifier le code]

Hito Steyerl contribue souvent à des journaux d'art en ligne tels que e-flux. Elle a également publié un ouvrage chez Sternberg Press en 2013.

Sélection des œuvres[modifier | modifier le code]

  • Lovely Andrea (2007)[8]
  • Red Alert (2007)[9]
  • How to Not Be Seen: A Fucking Didactic Educational .MOV File (2013)[10]
  • Is the Museum a Battlefield? (2013)[11],[12]
  • Liquidity Inc. (2014)[13],[14]
  • Factory of the Sun (2015)[15]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Hito Steyerl », sur www.e-flux.com, (consulté le )
  2. a et b Roxana Azimi, « Au Centre Pompidou, Hito Steyerl démêle les ficelles qui manipulent nos cerveaux connectés », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. « Power 100 - ArtReview » (consulté le ).
  4. « Hito Steyerl. I will survive », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
  5. « Steyerl, Hito | ALN | NT2 », sur nt2.uqam.ca (consulté le )
  6. (de) Käthe-Kollwitz-Preis, site de Akademie der Künste.
  7. (en) « File:Steyerl Hito The Wretched of the Screen.pdf - Monoskop », sur monoskop.org (consulté le )
  8. « U B U W E B - Film & Video: Hito Steyerl - Lovely Andrea (2007) », sur www.ubu.com (consulté le )
  9. dmovies.net, « Hito Steyerl, interview at Documenta 12 », (consulté le )
  10. (en) « MoMA | Hito Steyerl’s HOW NOT TO BE SEEN: A F**king Didactic Educational .MOV File », sur www.moma.org (consulté le )
  11. « Is the Museum a Battlefield », sur Vimeo (consulté le )
  12. (en) « Selected Works - Hito Steyerl - Artists - KOW », sur www.kow-berlin.info (consulté le )
  13. (en) « Liquidity Inc. | icaboston.org », sur www.icaboston.org (consulté le )
  14. (en) « Selected Works - Hito Steyerl - Artists - KOW », sur www.kow-berlin.info (consulté le )
  15. « Hito Steyerl: Factory of the Sun », sur The Museum of Contemporary Art, Los Angeles (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]