Getty Images

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Création 1995
Fondateurs Mark Getty, Jonathan Klein
Forme juridique société anonyme (NYSE: GYI)
Action New York Stock Exchange (GETY)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Seattle, Washington
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Craig Peters (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Mark Getty (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Média
Produits Banque d'images
Société mère Carlyle Group
Filiales iStockphoto
Effectif 1 750 salariés
Site web www.gettyimages.fr

Chiffre d'affaires 858 M$ (+6 %) (2007)
Résultat net 126 M$ (2007)

Getty Images est une agence de photographie et une banque d'images américaine.

Histoire[modifier | modifier le code]

Elle a été fondée en 1995 à Seattle par Mark Getty, petit-fils du milliardaire américain Jean Paul Getty, et Jonathan Klein. Initialement banque d'images pour agences publicitaires, l'entreprise s'engage, à partir de 2006, dans une série d'acquisitions, se diversifiant dans la photographie d'actualité. Elle devient alors premier fournisseur d'images (photos et vidéos) pour les agences publicitaires et groupes média[1].

Acquisitions et revente[modifier | modifier le code]

Pour contrer la concurrence d'Internet, la société acquiert le site de vente de photos à bas prix istockphoto.com en 2006, et se diversifie par la vente de vidéos. Cette politique ne rassure pas le marché, qui fait plonger l'action de 90 à 25 dollars entre fin 2005 et début 2008[1].

Le fonds d'investissement américain Hellman & Friedman, spécialisé dans les médias, les services, la santé et l'énergie, la rachète en pour 2,4 milliards de dollars avec reprise des dettes[1].

Acquis en , le site britannique Scoopt.com lancé en juillet 2005, qui permettait aux amateurs de vendre leurs clichés aux médias, est fermé le faute de rentabilité[2].

En France, Getty images est partenaire de l'AFP pour une distribution croisée, et sponsor du festival de photojournalisme Visa pour l'image[1].

En , elle rachète la société PicScout, une entreprise à la pointe du domaine de l'identification des images utilisées, des métadonnées et des informations sous licence sur le Net[3].

En , la société Getty images est revendue pour 3,3 milliards de dollars au groupe Carlyle[4].

En , Getty Images passe un accord de distribution pour l'ensemble des pays en dehors de la Chine avec Visual China Group, quand ce dernier acquiert Corbis[5].

Conditions d'utilisation des photos[modifier | modifier le code]

Depuis , Getty Images propose, sous certaines conditions, d'insérer gratuitement plus de 35 millions de photos et d'illustrations de son fond dans n'importe quelle page web de la même manière qu'une vidéo YouTube[6].

Cependant, cette utilisation gratuite est soumise à certaines conditions strictes : les images ne doivent pas être utilisée à des fins commerciales : « [...] le contenu Getty Images embarqué ne peut être utilisé qu'à des fins éditoriales (c'est-à-dire lié à des événements d'actualité ou à des sujets d'intérêt général) »[7]. De plus, elles ne doivent absolument pas être modifiées : « La taille des photos Getty Images que vous embarquez à un site ne peut pas être modifiée. Si vous souhaitez utiliser un fichier d'une taille différente, vous devrez acquérir la licence de l'image en question »[8], sous peine de poursuites.

Les photos provenant du site contiennent des marqueurs permettant d'effectuer un « traçage »[9].

Droits d'auteur[modifier | modifier le code]

En , après une longue bataille juridique, Getty images et l'Agence France-Presse sont condamnés par un tribunal de New York à payer 1,22 million de dollars de dommages et intérêts au reporter-photographe haïtien Daniel Morel pour l'utilisation et la revente sans son autorisation — et donc en violation du droit d'auteur — de ses photos concernant le tremblement de terre de 2010 en Haïti, publiées par l'intéressé sur Twitter[10],[11]. L'un des arguments soulevés par les avocats de Getty images et de l'Agence France-Presse était le fait que, « en diffusant ces images via Twitter, Daniel Morel avait implicitement cédé son droit à l'image » ; argument qui n'a pas été retenu par le tribunal[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]