Geneviève Amyot

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Geneviève Amyot
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LévisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Geneviève Amyot est une poète et romancière québécoise née le à Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec, et morte le à Lévis.

Biographie[modifier | modifier le code]

Geneviève Amyot est née le 10 janvier 1945 à Saint-Augustin-de-Desmaures[1].

Elle étudie en pédagogie à l'École Normale Notre-Dame-De-Foy de 1961 à 1965, puis en Lettres à l'Université Laval, où elle reçoit sa licence en 1969[2].

De 1965 à 1972, elle est enseignante au primaire, et de littérature au niveau collégial[2]. Elle se consacre par la suite à son écriture. Elle collabore à plusieurs revues dont Estuaire, Dérives, La Nouvelle Barre du jour, Interventions, Québec français et Room of One's Own (en)[3].

Durant les 10 dernières années de sa vie, elle fait face à une maladie dégénérative[4]. Geneviève Amyot décède le 11 juin 2000.

Pour lui rendre hommage, le Bureau des affaires poétiques de la ville de Québec a créé le Prix Geneviève-Amyot en 2015[5].

Elle est la tante du comédien Yves Amyot.

Écriture[modifier | modifier le code]

Geneviève Amyot s'intéresse au quotidien de la femme, de la maternité et du deuil. La poète et critique Louise Dupré décrit ainsi son style[6],[7] :

« Sa voix, forte de sa fragilité même, assurée malgré ses tremblements, élabore un monde minuscule, modeste, à la hauteur de l'individu. Jamais elle ne cherche à atteindre au mythique. Si le je lyrique touche à l'universel, c'est à l'universel des petits, des démunis, des sans-voix formant une humanité qui souffre, désire, halète, aime, espère et meurt. On est ici dans la vie sans gloire avec son quotidien, ses pensées, ses sentiments humbles (…) »

Elle correspond avec le médecin et poète Jean Désy de 1990 à 2000[8]. Un livre posthume réunissant plusieurs de ces lettres a été publié en 2012 sous le titre Que vous ai-je raconté? Correspondance 1990-2000. Geneviève Amyot — Jean Désy[9].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • L'Absent aigu, Montréal, éditions Quinze, 1976, 127 p. (ISBN 0885650875)
  • Journal de l'année passée, roman, Montréal, VLB éditeur, 1978, 167 p.

Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Petites fins du monde, récits, Montréal, VLB éditeur, 1988, 115 p. (ISBN 2890053121)

Poésie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Corneille et compagnie, La grosse famille, éditions TROIS (Tome 1), 2000. (ISBN 2-89516-017-1)
  • Corneille et compagnie, Chiots recherchés, éditions TROIS (Tome 2), 2000. (ISBN 2-89516-018-X)

Anthologie[modifier | modifier le code]

  • J'écris peuplier (livre anniversaire), Collectif paritaire de cinquante poètes, dirigé et illustré par Monique LeBlanc, préface de Paul Bélanger, Montréal, Éditions du Noroît, 2021 (ISBN 978-2-89766-278-3)

Œuvres posthumes[modifier | modifier le code]

Prix et honneurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Article nécrologique dans le Soleil
  2. a et b Katia Stockman, « Geneviève Amyot », sur litterature.org, (consulté le )
  3. (fr) L'ÎLE, l'Infocentre littéraire des écrivains, [1].
  4. « Je te lirai encore demain », sur Montréal Campus, (consulté le )
  5. « À propos de Geneviève Amyot », sur Bureau des affaires poétiques (consulté le )
  6. Louise Dupré, « Une poésie sans gloire », sur erudit.org, (consulté le )
  7. Rachel Leclerc, « Fernand Ouellette, Geneviève Amyot, Mario Brassard », sur erudit.org, (consulté le )
  8. Geneviève Amyot, « Extrait de la correspondance entre Jean Désy et Geneviève Amyot », sur ledevoir.com, (consulté le )
  9. Rachel Leclerc, « Marcel Labine, Geneviève Amyot et Jean Désy, Lisa Carducci », sur erudit.org, (consulté le )
  10. « Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice | Book awards | LibraryThing », sur www.librarything.com (consulté le )
  11. « Gagnants et finalistes précédents des LivresGG », sur Prix littéraires du Gouverneur général (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]