Étienne Verrier

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Étienne Verrier
Fonctions
Ingénieur en chef (d)
Île d'Oléron
-
Ingénieur en chef (d)
Forteresse de Louisbourg
-
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Père
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction

Étienne Verrier (né à Aix-en-Provence le et mort à La Rochelle le ) est un ingénieur français, capitaine d'infanterie et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le milieu familial[modifier | modifier le code]

Né le 4 janvier 1683 et baptisé le jour suivant en l'église de la Madeleine d'Aix-en-Provence, Étienne Verrier (ou Veyrier) est le fils du sculpteur Christophe Veyrier et de son épouse Marguerite Ferran.

Ingénieur militaire[modifier | modifier le code]

Après le décès de son père en 1689 à Toulon, il est élevé par sa mère et intègre probablement la compagnie des Gardes de la marine à Toulon avant d'être admis en 1707 dans le corps du génie de La Rochelle. Le 22 aout 1709 il épouse Hélène Papin, belle-sœur de l'ingénieur Claude Masse chez qui il fit probablement son apprentissage. Devenu ingénieur il est promu capitaine d'infanterie et est fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1720.

Il quitte La Rochelle pour embarquer pour un an, le 7 mars 1721, à destination de la Chine et du large du Vietnam. Durant ce voyage, il établit avec un autre ingénieur des cartes de l'île de Poulo Condor. À son retour, il est affecté à Rochefort durant deux ans.

Ingénieur en chef de Louisbourg (1724-1745)[modifier | modifier le code]

En 1724, il est nommé ingénieur en chef de Louisbourg, sur l'île Royale, en Nouvelle-France, le 9 mai 1724, poste qu'il occupe jusqu'au siège de Louisbourg en 1745.

Après la défaite il quitte Louisbourg le 14 juillet 1745.

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

À son retour à La Rochelle, il est nommé ingénieur en chef à l'île d'Oléron. Il décède peu après à La Rochelle le 11 septembre 1747 et est inhumé le jour suivant dans l'église Notre-Dame.

Descendance[modifier | modifier le code]

De son mariage avec Hélène Papin sont issus au moins dix enfants dont plusieurs meurent en bas âge. L'un de ses fils, Étienne, suivra la même carrière que lui et deviendra ingénieur du Roy et sera lui aussi fait chevalier de l'ordre de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Une de ses filles, Jeanne-Victoire, épousera en secondes noces en 1743 le négociant Joseph-Marie Pascaud.

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Il apparaît brièvement dans le tome 10 de L'Épervier[1].

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aegidius Fauteux, Les Chevaliers de Saint-Louis en Canada, Montréal, Les Editions des Dix, , 252 p. (lire en ligne).
  • John Stewart McLennan, Louisbourg : From its foundation to its fall (1713-1758), Halifax, The Book Room, , 328 p..
  • Rene Chatrand, French Fortresses in North America 1535-1763 : Quebec, Montreal, Louisbourg and New Orleans, Osprey Publishing, , 64 p. (ISBN 9781841767147).
  • David Plouviez, Défense et colonies dans le monde atlantique : XVe – XXe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 318 p. (ISBN 9782753534674, lire en ligne).
  • Sandrine Chabre, De la Provence à la Nouvelle-France : Étienne Verrier, 1683-1747, ingénieur du Roy, Trets, Ville de Trets, , 194 p. (ISBN 9791092539318).
  • Sandrine Chabre, « « J’ay esté bien aise d’aprendre que vous soyez content du caractère de Mr Verrier » : Étienne Verrier (1683-1747), ingénieur du roi en Nouvelle-France, à travers sa correspondance », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles,‎ (lire en ligne).
  • Agueda Iturbe-Kennedy, « Étienne Verrier, ingénieur en chef de l’île Royale (1724-1745) : harmoniser les ambitions sociales, la gestion du territoire et les représentations monarchiques en milieu colonial », Bulletin d'histoire politique, vol. 26, no 1,‎ , p. 60-77 (lire en ligne).
  • Sandrine Chabre, « Etienne Verrier, ingénieur du roi en Nouvelle-France : contraintes et gestion du chantier de Louisbourg (1724-1745) », Etudes canadiennes / Canadian Studies, no 82,‎ , p. 121-138 (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. p.23.

Liens externes[modifier | modifier le code]