Debbie Harry

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Debbie Harry
Debbie Harry en 1977.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (78 ans)
MiamiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Deborah Ann HarryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Centenary University (en)
Hawthorne High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Cheveux
Tessiture
Labels
Chrysalis Records, Private Stock (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Site web
Films notables
Filmographie de Debbie Harry (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Discographie
Discographie de Deborah Harry (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enregistrement vocal
signature de Debbie Harry
Signature de Debbie Harry.

Debbie Harry, née le à Miami, en Floride, est une chanteuse et actrice américaine. Elle est surtout célèbre en tant que chanteuse du groupe rock new-yorkais Blondie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Debbie Harry en 2008.

Née Angela Trimble le , elle est adoptée à l'âge de trois mois par Catherine et Richard Smith Harry, propriétaires d'une boutique de cadeaux à Hawthorne, dans le New Jersey, et devient alors Deborah Ann Harry[1],[2]. Elle suit des études à la Hawthorne High School et au Centenary College.

Elle s'installe à New York à la fin des années 1960 et travaille pendant un an comme secrétaire au bureau new-yorkais de la BBC Radio. Elle est aussi serveuse au Max's Kansas City et dans un Dunkin' Donuts, danseuse à Union City dans le New Jersey et Playboy Bunny.

Blondie[modifier | modifier le code]

Elle commence sa carrière en chantant dans le groupe folk The Wind in the Willows puis rejoint le trio féminin The Stilettos, au début des années 1970. Parmi les musiciens d'accompagnement figure son compagnon d’alors, le guitariste Chris Stein, avec lequel elle va former au milieu des années 1970 le groupe Blondie (dont le nom viendrait des sifflets des hommes sur le passage de la jeune femme). Blondie se produit de manière régulière au Max's Kansas City et au CBGB's, deux boîtes connues du public amateur de rock et de punk à New York. Le succès commercial international vient à la fin des années 1970 et au début des années 1980, en particulier avec les chansons Heart of Glass (1978) et Call Me (1980).

Un nouvel album de Blondie paraît en 2010 sous le titre de Panic of Girls.

Collaborations[modifier | modifier le code]

Debbie Harry travaille en 2006 avec Moby et sort un nouvel album à l'automne 2007, Necessary Evil.

En 2013, elle chante, en duo avec Étienne Daho, sur L'Étrangère, une chanson de l'album Les Chansons de l'innocence retrouvée.

En 2017, elle chante avec Future Islands la chanson Shadows, sur l'album The Far Field.

Cinéma[modifier | modifier le code]

En tant qu’actrice, elle compte à son actif plus de 30 films[3], parmi lesquels Vidéodrome de David Cronenberg, Hairspray de John Waters, ou Ma vie sans moi d'Isabel Coixet.

À côté de Blondie[modifier | modifier le code]

En 1985, Warhol s’amuse à “peindre” Blondie sur un des premiers ordinateurs personnels, un Amiga 1000 de la marque Commodore – concurrent d’Apple et de son Macintosh sorti un an plus tôt. Il réalise ainsi le premier “portrait à l’ordinateur”, sur le logiciel ProPaint, à partir d’une photo numérique de Debbie Harry prise par une caméra, en direct sur le plateau du Lincoln Center.

En 2006, Deborah Harry est égérie de la campagne de MAC Cosmetics Glam 'Viva. Cette campagne fait intégralement don du prix de vente des rouges à lèvres de la marque à l'association MAC AIDS Fund, qui vient en aide aux personnes atteintes du VIH (SIDA) dans le monde entier.

En 2010, elle est également l’effigie de la campagne des Rockstars des Sciences (RockStars of Science Campaign) aux côtés d'autres musiciens tels que Bret Michaels, Ann et Nancy Wilson, Heart, BOB, Keri Hilson, Jay Sean et Timbaland.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 2014, Debbie Harry annonce qu'elle est bisexuelle[4].

Discographie (albums)[modifier | modifier le code]

Avec le groupe The Wind in the Willows[modifier | modifier le code]

  • 1969 : The Wind in the Willows

Avec le groupe Blondie[modifier | modifier le code]

Avec Blondie :

En solo[modifier | modifier le code]

Avec The Jazz Passengers[modifier | modifier le code]

Avec The Jazz Passengers :

  • 1996 : Individually Twisted
  • 1998 : Live in Spain

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme actrice[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Comme compositrice[modifier | modifier le code]

Anecdote[modifier | modifier le code]

En 2019, elle achève d'écrire ses mémoires autobiographiques, Face it[5]. Elle raconte notamment avoir échappé au tueur en série Ted Bundy pendant l'été 1972[6],[7]. Alors qu'elle traversait la ville à pied, elle accepte l'invitation d'un chauffeur à monter dans sa voiture, mais s'aperçoit qu'il s'agit d'un piège : « Je [...] me suis aperçue que les fenêtres étaient toutes teintées. Le conducteur avait également une odeur incroyablement mauvaise. En baissant les yeux, je me suis rendu compte que ma poignée de porte avait été enlevée. [...] J'ai tendu mon bras par la fenêtre, et ai tiré la poignée de la porte de l'extérieur. » Le chauffeur fait alors des embardées pour tenter de l'empêcher de descendre de la voiture, mais au contraire la propulse ainsi à l'extérieur[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Debbie Harry » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Dick Porter et Kris Needs, Blondie : Parallel Lives, Londres, Omnibus Press, , 1re éd., 304 p..
    « Deborah Ann Harry was born Angela Trimble in Miami, Florida on July 1, 1945. »
    .
  2. Alain Constant, « Debbie Harry au-delà des clichés », Le Monde, no 22891,‎ , p. 12.
    « Mais le plus passionnant, c’est qu’à travers des archives filmées inédites se dessine le personnage plus complexe qu’attendu d’Angela Trimble, alias Debbie Harry, enfant adopté puis élevé dans la classe moyenne du New Jersey avant de tenter l’aventure new-yorkaise. »
    .
  3. « Debbie Harry promet quelques révélations dans ses mémoires », sur www.20minutes.fr, (consulté le ).
  4. « Debbie Harry: I’m Bisexual », sur out.com, (consulté le ).
  5. (en-US) Kory Grow et Kory Grow, « Blondie’s Debbie Harry Finishes Long-Awaited Memoir ‘Face It’ », sur Rolling Stone, (consulté le ).
  6. (en-GB) « Ted Bundy 'tried to abduct Debbie Harry before she managed to escape' », sur The Sun, (consulté le ).
  7. a et b « Debbie Harry (Blondie) : elle a été la proie du serial killer Ted Bundy - Elle », sur elle.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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