Cheryl Studer

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Cheryl Studer
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université du Tennessee
Herbert Henry Dow High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Hochschule für Musik. Würzburg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture
Soprano léger (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fach
Soprano léger (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Cheryl Studer, née le (68 ans) à Midland dans le Michigan, États-Unis, est une soprano américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cheryl Studer commence à étudier le chant dans sa ville natale avant d'être découverte par Leonard Bernstein qui lui fait prendre des cours à Tanglewood. Elle prend ensuite des leçons auprès de Hans Hotter, à Vienne, qui la recommande à Wolfgang Sawallisch. Elle débute en 1981 à l'opéra d'État de Bavière à Munich, dans La Flûte enchantée (Première dame) et fait ses débuts américains en 1984.

Cheryl Studer est une soprano au vaste répertoire, particulièrement célébrée dans les années 1990 pour la pureté de sa voix et la clarté de sa diction. Elle chante aussi bien Élisabeth dans Tannhauser à Bayreuth (1985, direction Sinopoli)[1] que Salomé dans l'Herodiade de Massenet (1986)[2]. Elle se produit dans les plus grandes maisons : en 1983 à l'Opéra de Munich pour Irene dans Rienzi et Drola dans Die Feen (direction Wolfgang Sawallisch), en 1984, au Lyric Opera de Chicago, en Micaela dans Carmen, en 1986, au Gran Teatre du Liceu en Freia dans Das Rheingold, à l'Opéra de Paris en Pamina dans Die Zauberflöte , à San Francisco Opera en Eva dans Die Meistersinger puis en 1987 à La Scala en Donna Anna dans Don Giovanni, au Metropolitan Opera en 1988 puis à l'Opéra national de Vienne en 1989, en Chrysothemis dans Elektra. Elle a fait ses débuts au Festival d'été de Salzbourg la même année et dans le même rôle. Elle ajoute encore de nombreux rôles à sa carrière, tels que Elsa, Senta and Sieglinde au festival Bayreuth en 2000 ou die Kaiserin ( Die Frau ohne Schatten ), Leonore ( Fidelio), et sa première Maréchale dans Der Rosenkavalier[3]. Mais en 1998, l'Opéra de Munich la renvoie pour "insuffisance vocale" alors qu'elle a un contrat pour Der Freischutz dirigé par Zubin Mehta avec qui elle a eu déjà un grave problème en 1993, lors d'une méforme vocale en pleine représentation du Trovatore à l'Opéra de Vienne[4]

Sa carrière s'est poursuivie après ces incidents vocaux et des différends avec certains directeurs d'Opéra, revendiquant la versatilité de ses choix d'emplois et refusant d'être cataloguée dans tel ou tel type de rôle[5].

Cheryl Studer a également abordé le Lied au cours de sa carrière, Samuel Barber, Schubert, Richard Strauss (tels que les Vier letze Lieder) notamment à Salzbourg[6]

Elle est installée en Allemagne, où elle est, depuis 2003, professeur honoraire à Wurtzbourg.

Elle a enregistré un grand nombre d'albums et d'intégrales d'opéra durant les années 1990, pour les plus grandes maisons de disques[7],[8].

Discographie sélective[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Luc Caron, « Tannhäuser à Bayreuth 1989, suprême réalisation », sur ResMusica, (consulté le )
  2. « Herodiade / Jules Massenet, comp. ; Cheryl Studer, S (Salomé) ; Nadine Denize, MS (Hérodiade) ; Thomas Hampson, BAR, (Hérode) ; José Van Dam, BAR (PhanuelgBen Heppner, T (Jean)... [et al.] ; Pierre Lodice, chef des chœurs ; chœur et orchestre du Capitole de Toulouse ; Michel Plasson, dir. Massenet, Jules, 1842-1912 », sur bibliotheques.avignon.fr (consulté le )
  3. (en-US) « Biography », sur cherylstuder (consulté le )
  4. « Bel Canto - Cheryl Struder renvoyée par Munich Insuffisance vocale », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  5. « Cheryl Studer - "je suis une survivante" », sur www.forumopera.com (consulté le )
  6. « Cheryl Studer à Salzburg - Melomania, la passion du classique », sur melomania.com (consulté le )
  7. Catherine Scholler, « Massenet remasterisé par Erato », sur ResMusica, (consulté le )
  8. (en-US) Carl Fisher, « Michel Plasson et l’opéra français. Orch. nat. du Capitole de Toulouse38 cd Emi classics | Classique News » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]