Catherine Cairn
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| Nom de naissance |
Catherine |
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| Conjoint |
Philippe Delorme (en) |
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Catherine Cairn, née le à Nantes, est une sculptrice française et fondatrice de la « biosculpture ».
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille et formation[modifier | modifier le code]
Catherine Cairn naît le à Nantes[1] d'une famille du Val-de-Loire. Formée aux Beaux-Arts[2], au cours de ses études, elle devient l'élève du sculpteur Denis Longchampt.
Elle est l'épouse de Philippe Delorme[3], journaliste, écrivain et historien.
Style et technique[modifier | modifier le code]
Elle qualifie son style comme l'alliance de la modernité la grande tradition des sculpteurs de l'Antiquité classique et de la Renaissance.
en 2012, dans une interview accordée au Delarge, elle détaille sa technique personnelle :
« Elle a mis au point une technique particulière pour ses haut-reliefs marins : sur un support de bois, elle moule des sables agglomérés, et les peint ensuite au pinceau uni, leur apportant le scintillement siliceux des granits. Les formes figuratives, de la naïade à l'empreinte d'un corps dans la grève humide, donnent l'aspect. »
— Jean-Pierre Delarge, Le Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains
Carrière artistique[modifier | modifier le code]
En 2005, à la demande du diocèse des Yvelines, elle réalise un buste de Saint-Louis, destiné à la cathédrale de Versailles.
Catherine Cairn conçoit, à partir de 2007, une nouvelle méthode d'enseignement des arts plastiques, à laquelle elle donne le nom de « biosculpture »,[4].
« En grec, le mot bios signifie le vivant, le souffle de vie. La biosculpture est un processus qui permet d’exprimer la réalité des émotions de notre nature vivante, au contact de la terre nue. C’est une méthode progressive, naturelle, qui permet à chacun de se relier au ressenti de son « corps créateur », et en même temps, à l’aspect symbolique des gestes. »
En novembre 2011, elle est invitée à participer au Festival des Artistes Chrétiens en Yvelines qui se déroule à Rambouillet, dont le thème est : « Que La Lumière Soit ! »[5].
En 2012, à l'occasion des célébrations des 150 ans de l'établissements, elle présente une exposition exceptionnelle « L'homme au cœur du vivant » à l'InterContinental Paris Le Grand [6],[7].
En 2013, l'une de ses œuvres, Évolution, fait la couverture du no 108 de la revue Troisième millénaire ayant choisi pour thèmes "Spiritualité d'Arts"[8].
En , alors que le Comte de Paris se déplace à la collégiale de Poissy pour financer la restauration d'une statue de Saint-Louis, victime d'un vandale, en présence du père Courtois, le curé de la paroisse, et du maire Karl Olive[9]. Henri d'Orléans a commandé à Catherine Cairn une nouvelle sculpture de Saint-Louis qu’elle présente à cette occasion : Il s'agit d'une œuvre d'1mètre cinquante représentant le souverain à l'âge de 12 ans.
Le 26 Juin 2018, la statue est offerte par le Comte de Paris à l'église Saint-Germain l'Auxerrois, ancienne paroisse parisienne des Rois de France[10], où elle a pris place dans la chapelle dédiée à Saint-Louis[11].
Selon le journal Baskultur «L’artiste a figé ses traits harmonieux dans l’argile vierge, d’après une technique « bio » personnalisée, en "s'inspirant de l’époque gothique de l’Occident, de l’Orient et des gisants royaux, (...), les mains croisées sur son buste et portant une croix façonnée par le sculpteur russe contemporain Igor Akinov.»
En Octobre 2017, Catherine Cairn dévoile au château d’Amboise, les bustes du Comte et de la Comtesse de Paris, en présence de la Princesse Léa de Belgique[12]. Ce buste sera présent lors des différentes cérémonies funéraires du défunt Comte en 2019[13].Le 8 juin 2019, Catherine Cairn inaugure son buste de Louis XVII au musée de la Chouannerie de Plouharnel[14],[3].
« C’est ici que cette pièce en marbre a incontestablement trouvé sa place, elle s’est imposée au milieu de son peuple de cœur. Il ne faut pas oublier que c’est au nom de Louis XVII que les populations de l’Ouest se sont soulevées à partir de mars 1793, témoignant de leur fidélité à la Royauté dans la personne d’un enfant fragile. »
— Patrice Vermeulen, le président de l’Institut de l’histoire des monarchies., 15 Juin 2019, interview dans "Le Télégramme"
Plusieurs autres sculptures d'importance, parmi lesquelles son Hommage à Éric Tabarly, retenu par la ville de Lorient.
L'artiste s'est aussi fait connaître en prenant des positions régulières sur l'enfance en danger, traduisant cela dans son art par une œuvre intitulée Enfants du monde, dédiée à l'enfance exploitée, et réalisée pour l'UNESCO[15].
« La condition des enfants a toujours été une de mes préoccupations. J’ai aussi façonné cette sculpture pour ouvrir les consciences à la réalité des enfants persécutés dans le monde, encore aujourd’hui. Je pense aux enfants soldats, aux enfants esclaves, aux enfants kamikazes, à ceux volontairement affamés, torturés pour leurs croyances, violés, abusés et cela même dans les institutions religieuses ou laïques ! C’est un crime contre l’humanité. »
— Catherine Cairne, Politique Magazine, 15 Avril 2019
Expositions[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « CAIRN, Catherine », sur ledelarge.fr (consulté le ).
- Sophia Lafay, « Tridimentionnalité à l’Intercontinental », sur le site luxsure.fr de Pascal Iakovou, (consulté le ).
- « Le destin tragique de Louis XVII touche les cœurs », sur Politique Magazine, (consulté le )
- « Catherine Cairn vous apprend la biosculpture », sur France catholique, (consulté le ).
- ccourtaugis, « 1er Festival des Artistes Chrétiens en Yvelines « Que La Lumière Soit ! » à Rambouillet », sur Narthex,
- « La sculptrice Catherine Cairn expose à l’Intercontinental Paris ! », sur webzine.unitedfashionforpeace.com, (consulté le ).
- « Paris Le Grand n°9 2012 - Page 26 - 27 - Paris Le Grand n°9 2012 - Paris Le Grand - people / sensation - de divertissement - Actualité - 1001mags - Magazines en PDF à 1 € et GRATUITS ! », sur fr.1001mags.com (consulté le )
- « N°108 - Spiritualité de l'Art », Revue 3e millénaire,
- « Le comte de Paris offre une statue de Saint-Louis à Poissy », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Ayrton Morice, « Entretien avec Catherine Cairn - l'enfance d'un Saint Roi » (Interview), sur La France Catholique, La France Catholique, , p. 8-10
- « Catherine Cairn – InfoCatho »,
- Régine, « La princesse Léa de Belgique au château d’Amboise – Noblesse & Royautés », (consulté le )
- François Billaut, « Les derniers hommages en mémoire du comte de Paris », sur Point de Vue,
- Véronique Le Bagousse, « Plouharnel. Un buste symbole de l’enfance martyre au musée », Le télégramme, (lire en ligne)
- PM, « Le destin tragique de Louis XVII touche les cœurs », sur Politique Magazine, (consulté le )
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Catherine Cairn - La sculpture lyrique, Grand Hôtel Magazine No 9, page 33 à 35
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
