Association des petites villes de France

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Association des petites villes de France

Cadre
Forme juridique Association loi 1901
But Défense de l'intérêt des collectivités territoriales
Zone d’influence France
Fondation
Fondation 1989
Fondateur Martin Malvy
Identité
Siège Paris
Personnages clés Martin Malvy; Olivier Dussopt; Christophe Bouillon; Carole Delga; Pierre Jarlier; Jean-Pierre Balligand; Philippe Laurent; Anne Gallo; Loïc Hervé; Antoine Homé; Franck Riester; Jean-Michel Baylet; Hervé Mariton; Michel Sapin
Président Christophe Bouillon
Directeur général Jean-Patrick Pernaut
Membres Près de 1 200 communes
Employés 7
Site web http://www.apvf.asso.fr/

L’Association des petites villes de France (APVF) fédère depuis 1989 les villes de 2 500 à 25 000 habitants, pour promouvoir leur rôle spécifique dans l’aménagement du territoire. Association pluraliste fondée puis présidée de 1989 à 2014 par Martin Malvy, ancien ministre, ancien président du conseil régional Midi-Pyrénées, elle compte près de 1 200 adhérents. Depuis le 10 avril 2018, elle est présidée par Christophe Bouillon, ancien député de Seine-Maritime et maire de Barentin, qui succède ainsi à Olivier Dussopt[1], président de juin 2014 à avril 2018.

Activité[modifier | modifier le code]

L'APVF défend le respect par l’État de l’autonomie et de la solidarité financières des collectivités locales. Elle mène une réflexion pour la modernisation des conditions d’exercice des mandats, et intervient pour le maintien de prestations de qualité satisfaisant les besoins de la population. Défense des petits hôpitaux, des tribunaux d’instance, des commissariats, des services fiscaux, l’APVF est en état d’alerte maximum face aux restructurations de toute sorte.

L'APVF est à l'initiative de la création en 2007 du réseau européen des petites villes qui regroupe aujourd’hui plus de dix associations représentant des maires de petites villes de huit pays membres de l'Union européenne.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Ancien logo.

L’APVF est animée par un Conseil d'administration et un Bureau, représentant toutes les grandes tendances politiques. Ces instances se réunissent périodiquement pour prendre position sur toute question intéressant les petites villes. Elles définissent les grandes priorités d'action de l'APVF, mises en œuvre par une équipe interne. L'assemblée générale annuelle délibère sur le bilan d'activité et les comptes financiers de l'association. Enfin, les différentes commissions internes appuyées d'une expertise technique élaborent des positions sur les différents thèmes d'intervention des collectivités locales.

Le président est Christophe Bouillon. Son Président d'honneur est Martin Malvy, et son Président délégué Loïc Hervé, Sénateur de Haute-Savoie et conseiller municipal de Marnaz.

Son bureau complet est consultable sur le site de l'association[2].

Petites villes et institutions européennes[modifier | modifier le code]

Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux[3] du Conseil de l'Europe est une assemblée politique paneuropéenne composée de 648 élus pour quatre ans – conseillers régionaux et municipaux, maires et présidents de région.

L'Association des petites villes de France est membre de la Confédération des petites villes de l'Union européenne, aussi appelée Confederation of Municipalities and Towns of Europe (CTME)[4]. La Confédération fut créée en 2011[5]à l'initiative de Martin Malvy, ancien ministre et alors président de l'APVF. La Confédération regroupe cinq États membres, et représente plus de 25 000 communes et près de 130 millions de citoyens. Elle est actuellement présidée par Roberto Pella (it), député italien, et premier vice-président de l'ANCI. La Confédération œuvre[6] au niveau européen pour un maintien des fonds structurels européens, ainsi que pour une définition claire et applicable des notions de "énergies propres" et "développement durable"[4] afin que les municipalités puissent participer au Green New Deal[7], aussi appelé Pacte vert, présenté par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.

Lobbying[modifier | modifier le code]

L'APVF était inscrite comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale et déclarait à ce titre qu'en 2015, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement s'élevaient à 300 000 euros[8].

Selon l'APVF, « l’APVF défend la vision d’un aménagement concerté et équilibré des territoires, en menant un lobbying actif à toutes les échelles : auprès du Gouvernement, du Parlement, de la presse et des instances clés du monde local. »[9]. L'APVF, qui n'est pas inscrite au registre de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique[10], est cependant connue pour des actions de lobbying en faveur des petites villes[11],[12],[13],[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Un binôme à la tête de l’Association des petites villes de France avec Christophe Bouillon pour président et Pierre Jarlier pour président délégué », Association des Petites Villes de France, (consulté le ).
  2. « Bureau », sur APVF (consulté le )
  3. « Congrès des pouvoirs locaux et régionaux »
  4. a et b https://www.apvf.asso.fr/wp-content/uploads/2019/12/CTME-Our-way-forward.pdf
  5. « Confédération des petites villes et Municipalités de l’UE », sur APVF (consulté le )
  6. « La Confédération des Petites Villes et Municipalités de l’Union européenne acte le principe d’un rapprochement avec le Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE) | AFCCRE », sur www.afccre.org (consulté le )
  7. https://www.apvf.asso.fr/wp-content/uploads/2019/12/20191113-r%C3%A9solution-Teltow.pdf
  8. « Tableau des représentants d'intérêts », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  9. « A propos de l'APVF », sur le site de l'APVF (consulté le )
  10. « Répertoire «  Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur www.hatvp.fr (consulté le )
  11. « Le lobbying des associations d'élus pour améliorer le budget rectificatif », sur La Gazette des Communes (consulté le )
  12. « Les heureux bénéficiaires du plan "Cœur de ville" dévoilés », sur La Gazette des Communes (consulté le )
  13. Jean-Paul Laborie et Yves Jean (dir.), La France. Aménager les territoires, Paris, Armand Colin, (DOI 10.3917/arco.jean.2009.02.0239, lire en ligne), p. 239
  14. Aude d'Harcourt, « Le lobby des maires », Pouvoirs,‎ , p. 71-76 (DOI 10.3917/pouv.148.0071, lire en ligne Accès payant)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]