Annick Massis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Annick Massis
Description de cette image, également commentée ci-après
Annick Massis lors de l'émission Musique en fête 2015 à Orange
Informations générales
Nom de naissance Annick, Armelle, Jacqueline Dubreuil
Naissance (66 ans)
15e arrondissement de Paris
Activité principale chanteuse lyrique
Instruments chant soprano
Années actives 1991-en cours
Site officiel http://www.annickmassis.com/

Annick Massis, née Annick Armelle Jacqueline Dubreuil le dans le 15e arrondissement de Paris, est une soprano française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Annick Massis est née de parents artiste lyrique : sa mère était spécialiste d'opérette et son père était un baryton au sein du Chœur national de Radio[1]. Elle a obtenu une double licence en histoire et en anglais à l'université et travaillé comme institutrice jusqu'à l'âge de 28 ans[2].

Elle opère ses débuts professionnels en 1991.

Elle acquiert une réputation de belcantiste en interprétant Bellini (La sonnambula, I puritani, I Capuleti e i Montecchi), Donizetti (Maria di Rohan, La Fille du régiment, Francesca di Foix, Elvida, la version française de Lucie de Lammermoor et la version italienne de Lucia di Lammermoor qu'elle interprète dans plus de douze productions différentes), Rossini (Il Barbiere di Siviglia, Matilde di Shabran, Le Comte Ory, Tancredi, L'inganno felice, Il Viaggio a Reims) ou encore Meyerbeer avec Les Huguenots et Margherita d'Anjou, ainsi que Pacini et Mercadante au disque.

Carrière[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Sa carrière commence au début des années 1990, à Toulouse, dans des œuvres de Mozart tant dans la musique sacrée (le Requiem, l’Exsultate, jubilate, la Messe en ut mineur), qu'opératique Die Entführung aus dem Serail (« L'Enlèvement au sérail »), Le Nozze di Figaro, La Finta Giardiniera (« La fausse jardinière »).

Très tôt remarquée par le chef Marc Minkowski, elle enregistre avec lui un vaste répertoire qui court de Rameau (Hippolyte & Aricie en 1994, Anacréon l'année suivante) et Haendel (Motets latins, La resurezzione), à Rossini (L'inganno felice, 1996) et François-Adrien Boieldieu (La Dame blanche, même année). C'est encore pour Marc Minkowski qu'elle sera Sémélé dans l'opéra anglais de Haendel, au Théâtre des Champs-Élysées en 2004.

Le , sur France-Culture, dans la série Sur un air d'opéra des Nuits Magnétiques, l'émission Le chef et la soprano produite par Catherine Soullard, dresse son portrait.

Ses débuts internationaux datent de 1997, au Festival de Glyndebourne dans le rôle de la Comtesse Adèle de Formoutiers du Comte Ory de Rossini. La même année, Lucia di Lammermoor (Donizetti), à l'Opéra de Rouen. Elle interprète le rôle sur de nombreuses scènes comme le Metropolitan Opera de New York, le Staatsoper de Vienne, le Liceu de Barcelone, l'Opéra de Nice, le Concertgebouw d'Amsterdam, l'Opéra de Toulouse et également en Italie à l'Opéra de Rome.

En septembre 1998 Annick Massis donne Ophélie, Hamlet d’Ambroise Thomas au Washington Concert Opera en remplaçant au pied levé, Ruth Ann Swenson (en) souffrante. En octobre, elle chante Lucia di Lammermoor pour le Capitole de Toulouse. En novembre, elle offre Leila, dans Les Pêcheurs de perles de Georges Bizet, au Capitole de Toulouse. Gregory Kunde en Nadir et Ludovic Tézier en Zurga. En janvier et février, l’Opéra d’Avignon lui offre la prise de rôle d’Elvira dans I puritani de Vincenzo Bellini. En , elle est au Corum de Montpellier et retrouve Le Comte Ory (Rossini) de Gregory Kunde, Alberto Zedda dirige. En juin, Annick Massis chante Lucia di Lammermoor avec le Metropolitan Opera Orchestra dans le New Jersey et Staten Island. Elle termine sa saison à la 30e Night of the Proms (Nuit des Proms) au Royal Albert Hall de Londres avec des extraits de Hamlet et des Pêcheurs de perles (radiodiffusé).

En , Annick Massis chante sa première Giulietta de I Capuleti e i Montecchi (« Les Capulet et les Montaigu ») de Vincenzo Bellini (radiodiffusé), à l’Avery Fischer Hall de New York, aux côtés de Vesselina Kasarova et Gregory Kunde, Eve Queler dirige. En décembre, elle fait ses débuts au Liceu de Barcelone avec Lucia di Lammermoor, Donizetti dans la production de Graham Vick, Bertrand de Billy dirige. En , elle offre sa première Amina, La sonnambula de Bellini pour ses débuts au Real de Madrid sous la direction de Richard Bonynge. Joan Sutherland assiste à l’ensemble des représentations. En mai, elle chante ses premières Marie de La Fille du Régiment, de Donizetti, pour l’Opéra de Bordeaux. En juin, elle est au Théâtre des Champs-Élysées pour L’Amour masqué d’André Messager.

Années 2000[modifier | modifier le code]

En , Annick Massis est à l’Opéra Garnier de Paris pour Les Indes galantes de Rameau, (rôles d’Hébé et Fatime) dans la production d’Andrei Serban sous la direction de William Christie. En décembre, elle chante sa première Gilda, Rigoletto de Verdi à Saint-Étienne. En , elle chante Ophélie au Teatro Regio de Turin, Hamlet d’Ambroise Thomas. Il s’agit des premières représentations scéniques en français de l’œuvre sur une scène italienne depuis la création in loco en 1881. En février, elle est en récital au Covent Garden de Londres (Linbury Studio Theater), avec des extraits de Tancredi, Semiramide, La Gazza ladra (« La Pie voleuse »). Elle enchaîne en mars et avril avec deux productions pour le Capitole de Toulouse : Le Comte Ory de Rossini dans la production de Jérôme Savary, Rockwell Blake dans le rôle-titre et Mignon d’Ambroise Thomas où elle retrouve le rôle de Philine. En juin, elle chante sa première Amenaïde, Tancredi de Rossini pour l’Opéra de Marseille.

En 2001, Christoph Eschenbach contacte Annick Massis pour un remplacement au pied levé de la soprano devant assurer les parties solistes de Le Martyre de Saint Sébastien de Claude Debussy, Salle Pleyel à Paris. Après La Grand Messe en Ut de Mozart à Gênes (télédiffusion), elle est au Grand Théâtre de Genève pour le rôle-titre de Maria di Rohan de Donizetti (radiodiffusé). En décembre, elle chante Amina de La sonnambula de Vincenzo Bellini sous la direction d’Alberto Zedda pour l’Opéra Royal de Wallonie et le Théâtre Impérial de Compiègne. L’année 2001 se clôt par un récital de Bel Canto à Strasbourg. Annick Massis y aborde des extraits de Semiramide, Norma, I puritani, La sonnambula, La Traviata, Rigoletto. En février, elle est à la Salle Pleyel pour le rôle d’Annette dans la version française de Der Freischutz de Carl Maria von Weber (Version Berlioz), Christoph Eschenbach dirige (radiodiffusé). En avril, elle fait ses débuts au Benedum Center Opéra de Pittsburgh avec le rôle-titre de Lucia di Lammermoor, Donizetti, Rolando Villazon est Edgardo. En mai, elle chante Mademoiselle Silberklang, Der Schauspieldirektor de Mozart pour ses débuts au festival de La Corogne (La Coruña en espagnol). En juin, elle enregistre Andromède de Persée et Andromède de Jacques Ibert sous la direction de Jan Latham-Koenig. En juillet, elle retrouve Rolando Villazon pour Lucia di Lammermoor au festival d’Antibes, puis un concert Rossini au festival de Lacoste avec des extraits de La Cambiale di matrimonio, Tancredi, L’Italiana in Algeri, Il Barbiere di Siviglia.

En , Annick Massis est en concert à Aix-les-Bains avec des extraits de Semiramide, Norma, La sonnambula. Elle est ensuite à Florence avec l’Orchestre du Maggio Fiorentino sous la direction d’Ivor Bolton pour La Grand Messe en Ut de Mozart. En octobre, la soprano entame une collaboration avec la firme Opera Rara. Elle grave le rôle-titre de Margherita d’Anjou de Giacomo Meyerbeer, David Parry dirige le London Symphonic Orchestra. Dans la foulée, en novembre, elle donne en concert Margherita d’Anjou au Royal Festival Hall de Londres. En décembre, elle fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le rôle-titre de Lucia di Lammermoor. La dernière soprano française à avoir chanté ce rôle au Metropolitan était Lily Pons dans les années cinquante. En , Annick Massis retrouve Adèle de Formoutiers, Le Comte Ory de Rossini pour l’Opéra Comique à Paris. En avril, Christoph Eschenbach lui offre le rôle de Teresa dans Benvenuto Cellini de Berlioz au Théâtre Mogador de Paris (radiodiffusé). En juin, elle est en tournée au Japon avec Amenaide de Tancredi de Rossini.

Après quelques concerts baroques et de musique sacrée de Mozart et Haydn, le début de la saison 2003-2004 voit une série de représentations de Lucia di Lammermoor, Donizetti pour l’Opéra de Nice, suivi d’un récital Bel Canto à la Salle Gaveau. Annick Massis y aborde des pages de Attila, I Vespri Siciliani, Lucia di Lammermoor, Semiramide, Maria di Rohan, Roméo et Juliette. En décembre, elle opère ses débuts à La Monnaie de Bruxelles en récital (retransmission radio) dans un programme Berlioz, Viardot, Debussy et Strauss. En , elle est au Théâtre des Champs-Élysées pour le rôle de Semele de Haendel aux côtés et Richard Croft et Sarah Connolly dans une production de David Mac Vicar. En février, elle est à Londres pour les séances d’enregistrements de deux opéras de Donizetti, Elvida et Francesca di Foix. Antonello Allemandi dirige le London Symphonic Orchestra. En avril, après un reportage portrait pour le « Musiques au cœur » d’Eve Ruggieri, Annick Massis débute au Teatro Malibran de La Fenice à Venise dans Leila de Les Pêcheurs de perles de Bizet. Marcello Viotti dirige la production de Pier Luigi Pizzi. Le , elle est à Munich pour pallier l’annulation de Romeo e Giuletta de Zandonai initialement prévu. Viotti convainc Annick Massis de donner en concert une représentation supplémentaire de Les Pêcheurs de perles au pied levé (retransmission radio). En juin, la soprano débute à l’Opernhaus et Festspiele de Zürich dans le rôle de la reine Alphise, Les Boréades de Rameau. Marc Minkowski dirige la production de Laurent Pelly. Après l’ouverture du festival d’Antibes en concert, Annick Massis débute au Rossini Opera Festival de Pesaro dans le rôle-titre de Matilde di Shabran de Rossini, avec Juan Diego Florez en Corradino (retransmission radio et CD Decca).

En , elle interprète pour la première fois le rôle de Violetta Valery de La Traviata de Verdi à l’Opéra de Pittsburgh sous l’invitation de John Mauceri (radiodiffusé). Elle se rend ensuite à l’Opernhaus de Zürich pour une série de représentations de Lucia di Lammermoor, Donizetti dans la mise en scène de Robert Carsen. En , après avoir chanté la Symphonie nº 9 de Beethoven à Paris sous la baguette de Yutaka Sado, elle fait ses Débuts à la Scala de Milan (Teatro dell Arcimboldi) dans la prise de rôle d’Almirena du Rinaldo de Haendel (radiodiffusé). En , Annick Massis est en tournée au Japon avec La Fenice de Venise pour Les Pêcheurs de perles de Bizet dans la production de Pier Luigi Pizzi. En juin, elle chante ses premières Marguerite de Valois dans Les Huguenots de Meyerbeer pour l’Opéra Royal de Wallonie (radiodiffusé). En été, elle ouvre le Festival d’Antibes avec La Messe de Chimay de Luigi Cherubini et reçoit en Italie, « La Siola d'oro », décerné par la critique italienne. Prix à la mémoire de la soprano colorature Lina Pagliughi et récompensant des cantatrices défendant le répertoire romantique italien et français. Annick Massis s’inscrit à la suite de Mariella Devia, de June Anderson et bientôt, Dame Joan Sutherland pour cette récompense.

En , Annick Massis est aux côtés de Mariella Devia et Raina Kabaivanska pour une soirée hommage à Pier Luigi Pizzi au Teatro de la Fenice de Venise. Elle débute ensuite au Concertgebouw d’Amsterdam avec la Comtesse Adèle dans Le Comte Ory de Rossini (radiodiffusé), Gregory Kunde dans le rôle-titre. En novembre, prise de rôle pour la Princesse Eudoxie dans La Juive sur la scène du Teatro de la Fenice. En décembre, elle fait ses débuts au Staatsoper de Vienne avec Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti. En , elle chante la Grand Messe en Ut de Mozart au Communale de Florence sous la direction de Zubin Mehta. Elle se rend ensuite à Genève où elle chante Ophélie de Hamlet d’Ambroise Thomas (radiodiffusé), Michel Plasson dirige. En mai, elle interprète à Paris La Chute de la maison Usher de Claude Debussy. Elle consacre les mois de juin et juillet à la prise de rôle de Giunia dans Lucio Silla de Mozart d’abord pour La Fenice de Venise (radiodiffusé) ensuite pour des débuts au Festival de Salzbourg (radiodiffusé).

En 2006 – 2007, après des concerts au Festival de Fénétrange (France) et au Concertgebouw d’Amsterdam (radiodiffusé), elle opère des débuts au Deutsche Oper Berlin avec le rôle-titre de La sonnambula de Bellini aux côtés de Juan Diego Florez, Daniel Oren dirige. Elle chante ensuite Leila, Les Pêcheurs de perles de Bizet pour ses débuts au Vlaamse Oper (Gand et Anvers). Une invitation du Staatsoper de Vienne pour ses premières Violetta européennes, La Traviata de Verdi dans la reprise de la production d’Otto Schenck, Friedrich Haider dirige. En décembre, Salle Pleyel, elle chante les Szenen aus Goethes Faust de Robert Schumann sous la direction de Christoph Eschenbach. Annick Massis au Staatsoper de Vienne chante Juliette dans Roméo et Juliette de Charles Gounod dans la production de Jurg Flimm, Bertrand de Billy dirige. À Paris à l’Opéra Bastille pour le rôle de la Princesse Eudoxie dans La Juive de Halévy (radiodiffusé). Annick Massis débute au Teatro Regio de Trieste avec le rôle de Donna Anna du Don Giovanni de Mozart. Après des concerts Poulenc à Pleyel pour Jean-Claude Casadesus, elle débute au Festival des Arènes de Vérone pour le rôle de Rosina dans Il Barbiere di Siviglia de Gioacchino Rossini dans une nouvelle production de Hugo de Ana, Claudio Scimone dirige (Enregistré en cd Fondazione Arena di Verona).

En 2007, Annick Massis reçoit les insignes de chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Lors de la saison 2007 - 2008, elle est au Metropolitan Opera de New York pour une nouvelle production de Lucia di Lammermoor dirigée par James Levine (radiodiffusé). Elle débute à l’Opéra de Monte Carlo en reprenant le rôle de Donna Anna de Don Giovanni de Mozart. Annick Massis chante Lucie de Lammermoor, version suraigüe française de Gaetano Donizetti pour une invitation du Concertgebouw d’Amsterdam (radiodiffusé). En mars, Leila, Les Pêcheurs de perles de Bizet pour Trieste et Udine. Après un récital à Moscou, une série de La sonnambula de Bellini pour le Vlaamse Opera sous la direction de Rani Calderon et le Teatro Municipale de Salerno sous la conduite de Daniel Oren. Lors de l’ultime représentation, Annick Massis bisse la scène finale. L’été la voit au Festival de La Corogne en Espagne et elle débute aux Thermes de Caracalla (Rome, Italie) avec Lucia di Lammermoor.

Sa saison 2008 débute en septembre par des débuts à la Philharmonie de Berlin à l'invitation de Sir Simon Rattle, elle y aborde pour la première fois les parties aigües dans L'Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel dont la partie du Feu et de la Princesse avec le flûtiste Emmanuel Pahud. Annick Massis est au Concertgebouw d'Amsterdam pour un concert d'airs baroques de Rameau et Haendel avec une première collaboration avec le Concerto Köln (radiodiffusé). En décembre, elle interprète ses premières Violetta de La Traviata en Italie, pour le duo Zeffirelli à la mise en scène et Daniel Oren à la direction musicale. Début 2009, Annick Massis tient la quadruple figure féminine (Olympia, Antonia, Giulietta, Stella) dans Les Contes d'Hoffmann pour l'Opéra de Nice. Après une nomination aux Victoires de la Musique où elle interprète l'air de Violetta, Annick Massis chante Gilda de Rigoletto de Verdi pour ses débuts au Teatro delle Muse à Ancone. En avril et mai, à la Scala de Milan pour le rôle de la Comtesse de Folleville dans Il Viaggio a Reims de Gioacchino Rossini dans la reprise de la production de Luca Ronconi (diffusion haute définition dans les cinémas et radiodiffusion). Annick Massis est en juillet et août aux Arènes de Vérone pour la reprise de Il Barbiere di Siviglia de Rossini dans la production de Hugo de Ana.

Années 2010[modifier | modifier le code]

En 2009-2010, Annick Massis est la Princesse Eudoxie dans La Juive d’Halévy pour deux séries de représentations scéniques. Une à Amsterdam pour des débuts au DNO sous la direction de Carlo Rizzi (radiodiffusé) et l’autre pour des débuts à l’Opéra de Tel Aviv à l’invitation de Daniel Oren. Après des récitals à Paris, en Pologne et à Moscou, elle tient le rôle d’Ilia dans Idomeneo de Mozart pour le Regio de Turin.

En 2011, elle chante Lucia di Lammermoor à l'Opéra de Vienne. S'ensuivent Les Huguenots de Meyerbeer au Real de Madrid (radiodiffusé). Annick Massis débute à l'Opéra de Séoul avec le rôle de Blanche de la Force dans Dialogues des carmélites de Francis Poulenc (télédiffusé).

En , elle reprend le triple rôle du Feu, de la Princesse et du Rossignol dans L'Enfant et les Sortilèges de Ravel à l'Opéra de Monte Carlo. , elle chante Adèle de Formoutiers dans Le Comte Ory de Rossini à l'Opéra de Marseille et en avril-mai, Violetta de La traviata de Verdi pour l'Opéra Royal de Wallonie (avec retransmission vidéo par Dailymotion). En juin, elle est à Marseille pour assurer des Master Classes sur la thématique de Lucia di Lammermoor et à Paris en récital privé (au programme, des mélodies de Hahn, Debussy, des extraits de Le Nozze di Figaro, Die Zauberflöte, Rinaldo, La sonnambula, La Rondine). En juillet, Annick Massis chante des extraits de Louise (Charpentier) et de La sonnambula (Bellini) au festival Un violon sur le sable à Royan (télédiffusé). Elle donne ensuite des Master-classes à l'Académie internationale d'été de Nice et termine sa saison estivale dans cette ville avec un récital au cloître du Cimiez dans un programme Debussy, Fauré, Hahn et Mozart, Bellini et Verdi.

En , Annick Massis ouvre la saison des Matinées Vara au Concertgebouw d'Amsterdam avec Les Pêcheurs de perles de Bizet (radiodiffusé), Michel Plasson dirige, Charles Castronovo et Jean-François Lapointe complètent l'affiche. En , après avoir accepté d'être la marraine de la polyclinique du sein de l'institut Jean Godinot à Reims, elle donne deux soirées de gala à l'opéra de Reims dans un large répertoire mozartien.

En , elle retrouve les rôles du Feu, de la Princesse et du Rossignol dans L'Enfant et les Sortilèges de Ravel à l'Auditorium de Lyon et Salle Pleyel à Paris (Captation live cd à paraître pour Naxos). En février, elle retrouve le rôle-titre de La sonnambula de Vincenzo Bellini aux côtés de Celso Albelo à l'Opéra de Monte-Carlo. Lors de la première soirée, elle bisse à la demande du public, le Ah! non credea mirarti de la scène de somnambulisme.

En mars, sur l'invitation de Simon Rattle, elle prend part à l'ouverture du festival de Baden-Baden. Aux côtés de Magdalena Kozena et Nathalie Stutzmann, elle interprète Die erste Dame, Die Zauberflöte de Mozart (diffusion HD cinématographique). En mai et juin, elle retrouve Leila, Les Pêcheurs de perles de Bizet pour une nouvelle production de l'Opéra du Rhin à Strasbourg et Mulhouse. Elle clôt le mois de juin par deux rendez-vous concertistes : elle chante un programme belcantiste au Théâtre d'Orléans dans des extraits de Rinaldo, Norma, La Traviata, La sonnambula, Roméo et Juliette, La Rondine. À cette occasion, elle interprète pour la première fois, la Romance de Medora d'Il Corsaro de Verdi. Elle se rend ensuite au Real de Madrid pour prendre part au gala en hommage à la mezzo-soprano Teresa Berganza. Elle y chante l'air de Semiramide de Rossini. En juillet, à l'occasion des commémorations de l'année Verdi, elle offre au Festival d'été de Toulouse, un récital entièrement consacré au compositeur italien. Elle y aborde les deux airs de La traviata, la Romance de Medora, la Prière d'Odabella, mais aussi pour la première fois, l'air de la tour de Leonora d'Il Trovatore, des extraits de Giovanna d'Arco, d' I Masnadieri ainsi que des pages de Alzira. Annick Massis clôt sa saison avec des débuts au Brésil au Théatro de Sao Paulo lors de deux concerts avec orchestre dans un programme centré sur Bellini (Norma, Sonnambula) et Verdi (La Traviata, Il Corsaro). En novembre, elle retrouve le rôle de Juliette dans Roméo et Juliette de Charles Gounod à l'Opéra Royal de Wallonie (Radiodiffusé). Aquiles Machado et Patrick Davin complètent l'affiche. En décembre, elle est de retour au Liceu de Barcelone. Elle participe à la reprise de Cendrillon de Jules Massenet (radiodiffusé), production de Laurent Pelly, pour la prise de rôle de La Fée aux côtés de Joyce di Donato et Ewa Podles.

En , elle retrouve le rôle d'Amina dans La Sonnambula de Bellini pour l'Elvino de Celso Albelo sous la direction de Daniel Oren toujours au Liceu de Barcelone. En , dans un cadre caritatif, elle offre deux concerts à la Filature de Mulhouse et salle Favart à Paris autour du Grand Opéra Romantique français aux côtés de Michael Spyres. Elle aborde des extraits de La Juive, Manon et ajoute à son répertoire l'air du Miroir de Thaïs de Massenet ainsi que des extraits de Guillaume Tell de Rossini en vue de sa prise de rôle de Mathilde pour Monte Carlo. Pour sa saison 2014 - 2015, Annick Massis reprend le rôle-titre de Manon de Jules Massenet pour l'Opéra Royal de Wallonie. En , elle effectue la prise de rôle d'Anaï dans le Moïse et Pharaon de Rossini pour l'Opéra de Marseille. En , elle ajoute encore une figure majeure rossinienne, avec le rôle de Mathilde du Guillaume Tell d'abord pour l'Opéra de Monte Carlo en scénique puis au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. En , elle ajoute à son répertoire avec le rôle de l'Infante dans Le Cid de Jules Massenet pour son retour à l'Opéra Garnier (Opéra de Paris), à son côté, Roberto Alagna, Sonia Ganassi sous la baguette de Michel Plasson. La fin de la saison, l'entend en récital avec Antoine Palloc à l'Opéra Bastille de Paris et l'Opéra de Strasbourg, ainsi qu'au Théâtre antique d'Orange où, dans le cadre des Fêtes de la Musjque, elle interprète des extraits de La sonnambula et Norma de Bellini. Enfin, elle chante Rachmaninov à Monaco. Après des récitals dédiés aux grandes Courtisanes à Strasbourg et à Bastille, où elle aborde notamment la scène finale d'Anna Bolena de Gaetano Donizetti, elle retrouve le rôle-titre de Lucia di Lammermoor, sous la baguette de Jesús López Cobos à l'Opéra Royal de Wallonie à Liège. La Scène de la Folie est accompagnée par l'harmonica de verre (Glassharmonica). Le maestro autorise les suraigus de tradition : les contre-ré du duo avec Enrico et du final, les contre-mi bémols de la Cadence et de la cabalette finale sont au rendez-vous (retransmission vidéo live sur Culturebox[3]). En , Massis ajoute une nouvelle prise de rôle avec le rôle-titre de Elle dans La Voix humaine de Francis Poulenc pour le Comunale de Florence. , nouvelle prise de rôle avec Madame Chrysanthème de Messager pour l'Opéra de Marseille. En mai, elle ajoute Alaide le rôle-titre de La Straniera de Bellini, à son répertoire bel cantiste au Concertgebouw d'Amsterdam (radiodiffusion et vidéo live).

Lors de la saison 2016-2017, elle fait ses débuts dans le rôle-titre de Maria Stuarda de Donizetti pour l'Opéra de Marseille. En ouverture de saison 2017-2018, Annick Massis ajoute Hélène dans Jérusalem pour le Festival Verdi de Parme. Ramón Vargas et Michele Pertusi complètent un spectacle signé de De Ana. En octobre, Daniela Barcellona la rejoint à l'opéra de Marseille pour Tancredi de Rossini, partition qu'elles avaient partagée sur cette même scène 17 ans plus tôt. En décembre, retrouve Elvira de I Puritani, de Bellini à l'opéra de Monaco. Celso Albelo est Arturo.

En janvier et , elle ajoute une nouvelle figure emblématique du répertoire de Donizetti à son répertoire avec le rôle titre de Lucrezia Borgia pour le Capitole de Toulouse dans la production de Sagi.

En juillet 2019 elle interprète de rôle de Mathilde dans Guillaume Tell de Gioachino Rossini dans le cadre des Chorégies d’Orange, sous la direction musicale de Gianluca Capuano et dans une mise en scène de Jean-Louis Grinda, aux côtés de Nicola Alaimo (Guillaume Tell), Nora Gubisch (Hedwidge), Celso Albelo (Arnold), Jodie Devos (Jemmy) et Nicolas Courjal (Gessler). En novembre, elle offre 5 nouvelles représentations dans Les Pêcheurs de perles de Bizet, à l'Opéra royal de Wallonie, sous la baguette de Michel Plasson, au côté de Cyrille Dubois et Pierre Doyen. Elle clôt l'année avec un récital à Paris à l'Instant Paname au côté d'Antoine Palloc.

Années 2020[modifier | modifier le code]

Annick Massis retrouve le personnage de Ellee en février 2020, dans La Voix humaine de Francis Poulenc pour le Capitole de Toulouse.

En juillet 2021, après 18 mois de pandémie de Covid-19, elle fête ses 30 ans de carrière scénique en concert au Capitole de Toulouse avec les Carmina Burana de Carl Orff. En février 2022, elle interprète La Voix humaine de Francis Poulenc, Salle Gaveau à Paris.

Décorations[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Intégrales d'opéras[modifier | modifier le code]

CD
DVD

Collectif[modifier | modifier le code]

  • Donizetti, Vocal Teamwork, London Philharmonic Orchestra, dir. David Parry, Opera Rara
  • Donizetti, the young Donizetti, London Philharmonic Orchestra, dir. David Parry, Opera Rara
  • Various, Opera new Generation, Great Duets, Various orchestra, various directors, Virgin
  • Various, Sogno Talor, London Philharmonic Orchestra, dir. David Parry, Opera Rara
  • Various, Night at the opera, Various, Erato
  • Pacini, Paventa Insano, London Philharmonic Orchestra, dir. David Parry, Opera Rara
  • Pacini, Pacini rediscovered, Philharmonia Orchestra, Academy of St Martin in the Fields, David Parry, Opera Rara
  • Rossini, duo d'amore, Orchestra della Svizzera Italiana, dir. Enrique Mazzola, Forlane
  • Verdi, Stolen Notes, Parma Opera Ensemble, Michael Storrs Music

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Massis Annick, interview par Jérôme Pesqué, Interview d'Annick Massis,
  2. Eric Dahan, « L'ex-instit Massis sidère en soprano », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. [1]
  4. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – hiver 2022 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]