Anna Quindlen

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Anna Quindlen
Biographie
Naissance
Nationalité
Américaine
Domicile
Formation
Barnard College
South Brunswick High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
journaliste, romancière, chroniqueuse, écrivaine
Enfant
Maria Krovatin, Quindlen Krovatin, Christopher Krovatin
Autres informations
A travaillé pour
Membre de

Anna Marie Quindlen, née le , est une auteure, journaliste et chroniqueuse d'opinion américaine.

Sa chronique du New York Times, Public and Private, a remporté le prix Pulitzer du commentaire en 1992. Elle a commencé sa carrière de journaliste en 1974 en tant que reporter pour le New York Post. Entre 1977 et 1994, elle a occupé plusieurs postes au New York Times[1]. Son roman semi-autobiographique One True Thing (1994) a servi de base au film Contre-Jour de 1998 mettant en vedette Meryl Streep et Renée Zellweger.

Vie et carrière[modifier | modifier le code]

Anna Quindlen est née à Philadelphie (Pennsylvanie) le , fille de Prudence (née Pantano, 1928–1972) et de Robert Quindlen[2],[3],[4]. Son père était américain d'origine irlandaise et sa mère italo-américaine. Quindlen est diplômée en 1970 de la South Brunswick High School à South Brunswick, New Jersey[5], puis a fréquenté le Barnard College, dont elle est diplômée en 1974. Elle était mariée à l'avocat du New Jersey Gerald Krovatin, qu'elle a rencontré à l'université. Leurs fils Quindlen Krovatin et Christopher Krovatin sont des auteurs publiés, et leur fille Maria est actrice, comédienne et écrivain[6],[7],[8].

Anna Quindlen a quitté le journalisme en 1995 pour devenir romancière à plein temps.

En 1999, elle a rejoint Newsweek, écrivant une chronique bihebdomadaire jusqu'à ce qu'elle annonce sa semi-retraite dans le numéro du 18 mai 2009 du magazine. Quindlen est connue comme une critique de ce qu'elle perçoit comme la nature rapide et de plus en plus matérialiste de la vie américaine moderne. Une grande partie de son écriture personnelle est centrée sur sa mère, décédée d'un cancer de l'ovaire, alors que Quindlen avait 19 ans[9].

Elle a écrit neuf romans, dont plusieurs ont été adaptés au cinéma. One True Thing a été transformé en long métrage en 1998. Il mettait en vedette Meryl Streep, qui a reçu une nomination aux Oscars de la meilleure actrice pour le rôle. Black and Blue et Blessings ont été adaptés en téléfilms en 1999 et 2003, respectivement.

Quindlen participe à LearnedLeague sous le nom de « QuindlenA »[10].

One True Thing[modifier | modifier le code]

En 1994, son roman semi-autobiographique, intitulé One True Thing, est publié. Le livre se concentre sur la relation entre une jeune femme et sa mère, qui se meurt d'un cancer[11]. La propre mère de Quindlen, Prudence Quindlen, est décédée en 1972 alors qu'elle était dans la quarantaine d'un cancer de l'ovaire. À l'époque, Quindlen était étudiante à l'université, mais elle est rentrée à la maison pour s'occuper de sa mère. En 1998, un film du même nom est sorti. Le film mettait en vedette Meryl Streep et Renée Zellweger dans le rôle de Kate et Ellen Gulden, des versions fictives de Prudence et Anna Quindlen. Streep a été nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour sa performance.

Critique[modifier | modifier le code]

Écrivant dans The New Republic, le critique Lee Siegel a cité Quindlen comme un exemple des « monstres de l'empathie » qui « s'auto-subjuguent, domestiquent et assimilent chaque tragédie lointaine ». Il a inventé le terme d'« effet Quindlen » pour décrire ce phénomène et a suggéré qu'il a commencé avec sa chronique du Times du , dans laquelle Quindlen a attaqué les quatre auteurs présumés du viol de Glen Ridge (en). « Fidèle à son créneau », a écrit Siegel, « Quindlen a attaqué avec des actions d'indignation cinglantes qu'aucun lecteur sain d'esprit du Times ne défendrait jamais »[12]. Siegel a également fait référence à Barbara Kingsolver dans le même essai, avec Quindlen, avec dérision comme « Nice Queens ».

En 1999, l'Université Villanova a invité Anna Quindlen à prononcer le discours d'ouverture annuel. Mais une fois l'annonce faite, un groupe d'étudiants anti-avortement a planifié une manifestation contre les positions de Quindlen sur les droits reproductifs, et elle s'est retirée en tant que conférencière[13]. L'année suivante, cependant, elle a pris la parole lors de la remise des diplômes de Villanova[14].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Contre Cœur (One True Thing), Denoël, 1996
  • Noir comme l’Amour (Black and Blue), 1999 - réédition Pocket 2003
  • Petit précis du bonheur, Editions 84, 2001
  • L'enfant sourira peut-être, Belfond, 2004
  • Tous sans exception (Every Last One), JC Lattès, 2012
  • Nature morte aux miettes de pain, Belfond, 2016
  • La ferme des Miller, Belfond, 2017

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Anna Quindlen », sur Newsweek, (consulté le ).
  2. (en) « Anna Quindlen - Historical Records », sur www.myheritage.fr (consulté le ).
  3. (en) « Anna Quindlen talks about her new memoir 'Lots of Candles, Plenty of Cake' », Christian Science Monitor,‎ (ISSN 0882-7729, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Elizabeth A. Brennan et Elizabeth C. Clarage, Who's who of Pulitzer Prize winner, Phoenix, Ariz. : Oryx Press, (ISBN 978-1-57356-111-2, lire en ligne)
  5. (en) Hauk Kalet, « From South Brunswick High School to a Pulitzer Prize », The South Brunswick Post,‎ (lire en ligne [archive]).
  6. (en) « Lynn Feng and Quindlen Krovatin », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Chris Krovatin, Anna Quindlen’s Metalhead Son, Sells Novel to Broadway », sur The Observer, (consulté le ).
  8. (en) « Quindlen: Aging can be 'glorious' », sur The Blade (consulté le ).
  9. (en) « Anna Quindlen: Over 50, And Having 'Plenty Of Cake' », NPR,‎ (lire en ligne)
  10. (en) « LL Profile: QuindlenA », sur learnedleague.com (consulté le ).
  11. (en) « Her Own True Thing », sur Peoplemag (consulté le ).
  12. (en) Lee Siegel, « Sweet And Low », The New Republic,‎ (ISSN 0028-6583, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) « Inquirer.com: Philadelphia local news, sports, jobs, cars, homes », sur inquirer.com (consulté le ).
  14. (en) « Anna Quindlen's Commencement Address at Villanova », sur www.cs.oswego.edu (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]