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'''Crécy-la-Chapelle''' est une [[commune française]] située dans le [[département français|département]] de [[Seine-et-Marne]] et la région [[Île-de-France]].
'''Crécy-la-Chapelle''' est une [[commune française]] située dans le [[département français|département]] de [[Seine-et-Marne]] et la région [[Île-de-France]]. Les [[gentilé|habitants]] sont appelés les ''Créçois'' et ''Créçoises''. Selon le recensement de l'[[INSEE]], la population municipale comptait {{FORMATNUM:4083}} habitants en 2008.

Les [[gentilé|habitants]] sont appelés les ''Créçois'' et ''Créçoises''.


== Géographie ==
== Géographie ==
Cours d'eau : Crécy-la-Chapelle est traversée par le [[Grand Morin]].
Crécy-la-Chapelle est traversée par le [[Grand Morin]]. Le sol de la région est [[calcaire]].

Sol : le sol de la région est [[calcaire]]


La commune est desservie par deux gares du [[Transilien Paris-Est]] sur la [[ligne Esbly - Crécy-la-Chapelle]] :
La superficie de Crécy-la-Chapelle compte 1578 hectares - 15,78 km² (soit 6,09 sq mi)<ref name=annumairie>{{lien web|url=http://www.annuaire-mairie.fr/ville-crecy-la-chapelle.html|titre=La ville de Crécy-la-Chapelle|consulté le=24 janvier 2012}}</ref>. La commune est desservie par deux gares du [[Transilien Paris-Est]] sur la [[ligne Esbly - Crécy-la-Chapelle]] : les gares de [[Gare de Villiers - Montbarbin|''Villiers - Montbarbin'']] et [[Gare de Crécy-la-Chapelle|''Crécy-la-Chapelle'']]. La latitude de la commune est de 48° 51' 32'' Nord
et la longitude de 2° 54' 27'' Est.
* [[Gare de Villiers - Montbarbin|''Villiers - Montbarbin'']] ;
* [[Gare de Crécy-la-Chapelle|''Crécy-la-Chapelle'']].


== Lieux-dits et écarts ==
== Lieux-dits et écarts ==
Les lieux-dits et écarts incluent Crécy Bourg, Montbarbin, Serbonne, La Chapelle, Libernon, Montgrolle, Ferolles, Montaudier et La Grand-Cour.
* Crécy Bourg
* Montbarbin
* Serbonne
* La Chapelle
* Libernon
* Montgrolle
* Ferolles
* Montaudier
* La Grand-Cour


== Communes limitrophes ==
== Communes limitrophes ==
{{Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont : [[Bouleurs]], [[Villiers-sur-Morin]], [[Couilly-Pont-aux-Dames]], [[Voulangis]], [[Guérard (Seine-et-Marne)|Guérard]], [[Maisoncelles-en-Brie]]
|Commune= Crécy-la-Chapelle
<!-- A COMPLETER merci {{Communes limitrophes
|Nord-Ouest= [[Villiers-sur-Morin]]
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Les communes limitrophes incluent [[Bouleurs]], [[Villiers-sur-Morin]], [[Couilly-Pont-aux-Dames]], [[Voulangis]], [[Guérard (Seine-et-Marne)|Guérard]], [[Maisoncelles-en-Brie]].


== Histoire ==
== Histoire ==
[[Image:Blason de Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne).svg|gauche|thumb|Blason de Crécy-la-Chapelle:''fond d'azur à trois croissants d'argent''.]]
[[Image:Blason de Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne).svg|gauche|100px|thumb|Blason de Crécy-la-Chapelle:''fond d'azur à trois croissants d'argent''.]]
La commune de '''Crécy-la-Chapelle''' est née le {{1er octobre}} [[1972]] de la fusion<ref name=1vo> {{fr}} {{Lien web |url=http://www.la-seine-et-marne.com/crecy-la-chapelle.html |titre=Crécy-la-Chapelle. Découvrir la ville |site=www.la-seine-et-marne.com |consulté le=26 mai 2010.}} </ref> entre '''Crécy-en-Brie''' et la commune voisine de '''La Chapelle-sur-Crécy'''.
La commune de Crécy-la-Chapelle est née le {{1er octobre}} [[1972]] de la fusion<ref name=1vo> {{fr}} {{Lien web |url=http://www.la-seine-et-marne.com/crecy-la-chapelle.html |titre=Crécy-la-Chapelle. Découvrir la ville |site=www.la-seine-et-marne.com |consulté le=26 mai 2010.}} </ref> entre Crécy-en-Brie et la commune voisine de La Chapelle-sur-Crécy. Crécy aurait été habitée dès l'époque [[néolithique]]. Mais le nom de ''Crécy'' n'apparaît que tardivement et, dans les anciens titres, sous des appellations diverses telles que '''Criscecus, Crideciacavico, Creciacum, Carasiacum, Cressiacum, Creceium.''' Crécy faisait partie autrefois de la [[Brie champenoise]], de la [[généralité de Paris]], du [[diocèse]] de la subdélégation et du [[grenier à sel]] de [[Meaux]]


Crécy est d'origine gauloise comme le démontre la découverte, en 1842, d'un [[Hypogée (archéologie)|hypogée]] [[celtique]], puis d'un second en 1887. Crécy aurait été fondé<ref name="Mono">Monographie communale de Crécy en Brie aux Archives départementales de la Seine et Marne</ref> en 930 avant J-C. par le duc d'Hibros venu en Gaule à la tête de {{formatnum:2000}} [[sycambrien]]s. La rive gauche est le berceau du village, mais très vite il s'installe sur un petit ilot sous la protection du château seigneurial.
Crécy aurait été habitée dès l'époque [[néolithique]]. Mais le nom de ''Crécy'' n'apparaît que tardivement et, dans les anciens titres, sous des appellations diverses tel que '''Criscecus, Crideciacavico, Creciacum, Carasiacum, Cressiacum, Creceium.'''


Après que [[Jules César]] eut soumis la contrée, le village passe aux mains des rois de France sous [[Mérovée]].
Crécy faisait partie autrefois de la [[Brie champenoise]], de la [[généralité de Paris]], du [[diocèse]] de la subdélégation et du [[grenier à sel]] de [[Meaux]]
En 277 après la conquête romaine [[Aurélien (empereur romain)|Aurélien]], passe par Crécy plusieurs fois en utilisant la grande voie romaine qui relie [[Senlis]] à [[Troyes]]. En [[861]], les [[Normands]] pillent, saccagent et brulent Crécy, [[Meaux]], [[Melun]] et toute la région. Les châteaux fut épargné en raison de sa forte défense. [[Couilly-Pont-aux-Dames|Couilly]] appartient à la [[châtellenie]] des seigneurs de Crécy-en-Brie jusqu'au {{s|XVIII|e}}<ref>[http://91.121.124.202/couilly-pont-aux-dames Couilly-Pont-aux-Dames] sur le site [http://fr.topic-topos.com/ ''Topic Topos'', Patrimoine des communes de France]</ref>. Vers le {{Xe siècle}} la terre fut donnée aux [[Bouchardides|Bouchard]], seigneurs de Melun, ancêtres des [[Maison de Montmorency|Montmorency]]<ref name="Mono"/>.


C'est à partir des {{IXe s}} et {{Xe siècle}}s que fut édifiée la première forteresse. Isabelle, comtesse de Crécy, apporta la ville en dot à [[Gui Ier de Rochefort|Guy le Rouge, comte de Rochefort]]. Guy et son fils [[Hugues de Crécy]] se joignant aux ennemis du roi [[Philippe Ier de France|Philippe {{Ier}} de France]] dotèrent Crécy d'une redoutable défense.<br /> Comme c'était sa dernière possession, il fit fit grandir le village qui devint ville et la entourer d'un fossé alimenté par l'eau du Morin. Outre le château, il fit construire un formidable [[Mur|rempart]] double, flanqué de 99 tours, dont certaines existent toujours. Quatre portes voutées avec [[pont-levis]] y permettaient d'entrer : la porte de Meaux, la porte de la Chapelle, la porte de Dame Gilles et la porte Marchande qui a été supprimée au {{XVIIe siècle}}<ref name="Mono"/>.
Crécy est d"'origine gauloise comme le démontre la découverte, en 1842, d'un [[Hypogée (archéologie)|hypogée]] [[celtique]], puis d'un second en 1887. Crécy aurait été fondé<ref name="Mono">Monographie communale de Crécy en Brie aux Archives départementales de la Seine et Marne</ref> en [[-930|930 avant JC]] par le duc d'Hibros venu en Gaule à la tête de {{formatnum:2000}} [[sycambrien]]s. La rive gauche est le berceau du village, mais très vite il s'installe sur un petit ilôt sous la protection du château seigneurial.
La rébellion étant finalement matée par [[Louis VI de France|Louis VI]], celui-ci confisque ses terres de Hugues de Crécy qui se retire alors dans un [[cloître]] ou il termine ses jours. À sa mort, sa soeur [[Lucienne de Rochefort|Luciane]], mariée à [[Liste des sires de Beaujeu|Guichard II de Beaujeu]], hérite de ses biens, reprenant ainsi les terres de [[Crécy en Brie|Crécy]]<ref name="Mono"/>. Crécy passe ensuite aux mains de leur fils [[Humbert III de Beaujeu]] qui partit pour la [[Terre Sainte]].<br />
Crécy était un [[Comté (domaine)|comté]] dont dépendaient plusieurs [[fief]]s dont la forêt de Lubeton devenue forêt de Crécy<ref>La forêt de Crécy-la-Chapelle</ref>.


Le domaine appartint ensuite à [[Robert II de Dreux|Robert II comte de Dreux]] et de Brie, puis à sa fille Alix, à Beaudoin VIII et par le jeu des mariages, Crécy échut à [[Maison de Châtillon|Gaucher II de Châtillon]], [[Liste des comtes de Champagne|vassal des comtes]] de [[Comté de Champagne|Champagne]]. Certains érudits lui attribuaient les renforcements des fortifications et le creusement du dernier brasset. [[Jean Mesqui]], expert en architecture militaire médiévale, dans une étude plus récente ("Les enceintes de Crécy-en-Brie et la Fortification dans l'ouest du [[Comté de Champagne|comté de Champagne et de Brie]] au {{XIIIe siècle}} " 1979) situe ces travaux plus tardivement, dans la première moitié du {{XIIIe siècle}}. Son analyse repose sur la comparaison, sur le plan architectural et défensif, des vestiges des fortifications créçoises avec un ensemble de références architecturales observées et datées au sein même du comté de Champagne. Ainsi selon l'auteur, Gaucher III de Châtillon aurait fait restaurer ou reconstruire l'enceinte intérieure du bourg et c'est son fils Hugues qui aurait été le commanditaire de la seconde enceinte, érigée pour protéger le nouveau quartier du marché et l’inclure définitivement dans le périmètre protégé de la ville. C'était probablement entre 1225 et 1230. Il fit remplacer l'ancienne église qui tombait en ruine par une chapelle.
Après que [[Jules César]] eut soumis la contrée, le village passe aux mains des rois de france sous [[Mérovée]].<br />
En 277 après la conquête romaine [[Aurélien (empereur romain)|Aurélien]], passe par Crécy plusieurs fois en utilisant la grande voie romaine qui relie [[Senlis]] à [[Troyes]].

En [[861]] les [[Normands]] pillent, saccagent et brulent Crécy, [[Meaux]], [[Melun]] et toute la région. Les château fut épargné en raison de sa forte défense.

[[Couilly-Pont-aux-Dames|Couilly]] appartient à la [[châtellenie]] des seigneurs de Crécy-en-Brie jusqu'au {{s|XVIII|e}}<ref>[http://91.121.124.202/couilly-pont-aux-dames Couilly-Pont-aux-Dames] sur le site [http://fr.topic-topos.com/ ''Topic Topos'', Patrimoine des communes de France]</ref>.

Vers le {{Xe siècle}} la terre fut donnée aux [[Bouchardides|Bouchard]], seigneurs de Melun, ancêtres des [[Maison de Montmorency|Montmorency]]<ref name="Mono"></ref>.
C'est à partir des {{IXe s}} et {{Xe siècle}}s que fut édifiée la première forteresse. Isabelle, comtesse de Crécy, apporta la ville en dot à [[Gui Ier de Rochefort|Guy le Rouge, comte de Rochefort]]. Guy et son fils [[Hugues de Crécy]] se joignant aux ennemis du roi [[Philippe Ier de France|Philippe {{Ier}} de France]] dotèrent Crécy d'une redoutable défense.<br /> Comme c'était sa dernière possession, il fit fit grandir le village qui devint ville et la entourer d'un fossé alimenté par l'eau du Morin. Outre le château, il fit construire un formidable [[Mur|rempart]] double, flanqué de 99 tours, dont certaines existent toujours. Quatre portes voutées avec [[pont-levis]] y permettaient d'entrer : la porte de Meaux, la porte de la Chapelle, la porte de Dame Gilles et la porte Marchande qui a été supprimée au {{XVIIe siècle}}<ref name="Mono"></ref>.<br />
La rébellion étant finalement matée par [[Louis VI de France|Louis VI]], celui-ci confisque ses terres de Hugues de Crécy qui se retire alors dans un [[cloître]] ou il termine ses jours. À sa mort, sa soeur [[Lucienne de Rochefort|Luciane]], mariée à [[Liste des sires de Beaujeu|Guichard II de Beaujeu]], hérite de ses biens, reprenant ainsi les terres de [[Crécy en Brie|Crécy]]<ref name="Mono"></ref>. Crécy passe ensuite aux mains de leur fils [[Humbert III de Beaujeu]] qui partit pour la [[Terre Sainte]].<br />
Crécy était un [[Comté (domaine)|comté]] dont dépendaient plusieurs [[fief]]s dont la forêt de Lubeton devenue forêt de Crécy<ref>La forêt de Crécy-la-Chapelle </ref>.<br />
Le domaine appartint ensuite à [[Robert II de Dreux|Robert II comte de Dreux]] et de Brie, puis à sa fille Alix, à Beaudoin VIII et par le jeu des mariages, Crécy échut à [[Maison de Châtillon|Gaucher II de Châtillon]], [[Liste des comtes de Champagne|vassal des comtes]] de [[Comté de Champagne|Champagne]].
Certains érudits lui attribuaient les renforcements des fortifications et le creusement du dernier brasset. [[Jean Mesqui]], expert en architecture militaire médiévale, dans une étude plus récente ("Les enceintes de Crécy-en-Brie et la Fortification dans l'ouest du [[Comté de Champagne|comté de Champagne et de Brie]] au {{XIIIe siècle}} " 1979) situe ces travaux plus tardivement, dans la première moitié du {{XIIIe siècle}}. Son analyse repose sur la comparaison, sur le plan architectural et défensif, des vestiges des fortifications créçoises avec un ensemble de références architecturales observées et datées au sein même du comté de Champagne. Ainsi selon l'auteur, Gaucher III de Châtillon aurait fait restaurer ou reconstruire l'enceinte intérieure du bourg et c'est son fils Hugues qui aurait été le commanditaire de la seconde enceinte, érigée pour protéger le nouveau quartier du marché et l’inclure définitivement dans le périmètre protégé de la ville. C'était probablement entre 1225 et 1230. Il fit remplacer l'ancienne église qui tombait en ruine par une chapelle.


Crécy est ensuite possédé par [[Thibaut V de Champagne]], puis par son frère [[Henri III de Champagne]]. À la mort de ce dernier sa fille [[Jeanne de Champagne]] en hérita. Le domaine fut ajouté à la couronne de France, en 1284, lors du mariage de [[Jeanne de Champagne|Jeanne]] avec [[Philippe le Bel]].
Crécy est ensuite possédé par [[Thibaut V de Champagne]], puis par son frère [[Henri III de Champagne]]. À la mort de ce dernier sa fille [[Jeanne de Champagne]] en hérita. Le domaine fut ajouté à la couronne de France, en 1284, lors du mariage de [[Jeanne de Champagne|Jeanne]] avec [[Philippe le Bel]].
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Des quais et un port avec une porte marchande, qui disparaîtra durant la première moitié du {{XVIIe siècle}}, existaient le long des brassets et au bord de la rivière. Au commerce florissant s'ajoutait, au {{XVIIe siècle}}, une population de [[magistrat]]s, [[Notaire public|notaire]]s, etc.
Des quais et un port avec une porte marchande, qui disparaîtra durant la première moitié du {{XVIIe siècle}}, existaient le long des brassets et au bord de la rivière. Au commerce florissant s'ajoutait, au {{XVIIe siècle}}, une population de [[magistrat]]s, [[Notaire public|notaire]]s, etc.


En 1358, la ville est touchée par la [[Grande Jacquerie]]. À partir de [[1400]], Crécy devient l'apanage ou le domaine de différents membres de la famille royale. En 1404, [[Charles VI de France|Charles VI]] le donne à son frère [[Louis Ier d'Orléans|Louis d'Orléans]] qui le cède au [[Jean d'Orléans (1400-1467)|duc d'Angoulème]]. Le château délaissé, mal entretenu devient difficilement habitable et commence à tomber en ruine. En 1429, [[Jeanne d'Arc]] et [[Charles VII de France|Charles VII]] traversent la ville au retour du sacre.
En 1358, la ville est touchée par la [[Grande Jacquerie]].<br />
En 1436, les anglais s'emparent de la ville, puis les [[Armagnacs et les Bourguignons]] s'en disputent la possession puis plus tard c'est au tour des [[Ecorcheurs]]. [[Charles VII de France|Charles VII]] le donne à Denis de Chailly, bailli de Meaux, revient à la couronne en 1465 date à laquelle [[Louis XI de France|Louis XI]] le cède à [[Antoine de Chabannes]], [[Liste des comtes de Dammartin|seigneur de Dammartin-en-Goelle]] qui le possède jusqu'a sa mort en 1488. En 1552, [[Etienne de Poncher]], [[trésorier de France]] en est le possesseur puis [[Catherine de Médicis]] le possède de [[1562]] à [[1589]], [[Gabrielle d'Estrées]] en [[1595]], puis le [[duc de Vendôme]], son fils vers 1614. En 1574, [[Henri III de France|Henri III]] alors [[duc d'Anjou]] en partance pour la [[Pologne]] traverse la ville accompagné par le roi [[Charles IX de France|Charles IX]] et sa mère [[Catherine de Médicis]]. En 1635, le roi fait effectuer les réparations du châteaux et des fortifications. En 1641 [[Louis XIII de France|Louis XIII]] y fonde un couvent, le domaine appartenant alors au marquis [[Pierre-César du Cambout|César de Coislin]]. Sa veuve, [[Marie Séguier]], marquise de [[Laval (Mayenne)|Laval]] en hérita de [[1641]] à [[1710]] avec ses beaux-frères et le [[Pierre-Armand du Cambout de Coislin|cardinal de Coislin]]. En [[1674]], un établissement charitable fut fondé par 4 femme de Crécy en Brie : Marguerite Favière, Anne Lepelletier, Perette Perrin et Jeanne Marie Michelet veuve Ludot. Cette fondation avait pour but d'instruire les jeunes filles pauvres et d'assister les malheureux.
À partir de [[1400]], Crécy devient l'apanage ou le domaine de différents membres de la famille royale.

En 1404, [[Charles VI de France|Charles VI]] le donne à son frère [[Louis Ier d'Orléans|Louis d'Orléans]] qui le cède au [[Jean d'Orléans (1400-1467)|duc d'Angoulème]]. Le château délaissé, mal entretenu devient difficilement habitable et commence à tomber en ruine.<br />
En 1723, [[Armand de Béthune]] [[duc de Charost]] et de [[Maison de Béthune|Béthune]] en devient propriétaire et en 1741, ses héritiers qui possèdent la seigneurerie de La Chapelle, cèdent l'ensemble à Ménager de Montdésir.
En 1429, [[Jeanne d'Arc]] et [[Charles VII de France|Charles VII]] traversent la ville au retour du sacre.<br />
En 1436, les anglais s'emparent de la ville, puis les [[Armagnacs et les Bourguignons]] s'en disputent la possession puis plus tard c'est au tour des [[Ecorcheurs]] <br />
[[Charles VII de France|Charles VII]] le donne à Denis de Chailly, bailli de Meaux, revient à la couronne en 1465 date à laquelle [[Louis XI de France|Louis XI]] le cède à [[Antoine de Chabannes]], [[Liste des comtes de Dammartin|seigneur de Dammartin-en-Goelle]] qui le possède jusqu'a sa mort en 1488. En 1552, [[Etienne de Poncher]], [[trésorier de France]] en est le possesseur puis [[Catherine de Médicis]] le possède de [[1562]] à [[1589]], [[Gabrielle d'Estrées]] en [[1595]], puis le [[duc de Vendôme]], son fils vers 1614. <br />
En 1574, [[Henri III de France|Henri III]] alors [[duc d'Anjou]] en partance pour la [[Pologne]] traverse la ville accompagné par le roi [[Charles IX de France|Charles IX]] et sa mère [[Catherine de Médicis]]<br />
En 1635, le roi fait effectuer les réparations du châteaux et des fortifications.<br />
En 1641 [[Louis XIII de France|Louis XIII]] y fonde un couvent, le domaine appartenant alors au marquis [[Pierre-César du Cambout|César de Coislin]]. Sa veuve, [[Marie Séguier]], marquise de [[Laval (Mayenne)|Laval]] en hérita de [[1641]] à [[1710]] avec ses beaux-frères et le [[Pierre-Armand du Cambout de Coislin|cardinal de Coislin]].<br /> En [[1674]], un établissement charitable fut fondé par 4 femme de Crécy en Brie : Marguerite Favière, Anne Lepelletier, Perette Perrin et Jeanne Marie Michelet veuve Ludot. Cette fondation avait pour but d'instruire les jeunes filles pauvres et d'assister les malheureux.<br />
En 1723, [[Armand de Béthune]] [[duc de Charost]] et de [[Maison de Béthune|Béthune]] en devient propriétaire et en 1741, ses héritiers qui possèdent la seigneurerie de La Chapelle, cèdent l'ensemble à Ménager de Montdésir.<br />
Le 8 avril [[1762]], la terre de Crécy cesse d'appartenir à la couronne. [[Louis XV]] la cède, avec d'autres possessions, en échange de la principauté de [[Dombes]] au [[Louis Charles de Bourbon (1701-1775)|comte d'Eu]], dont hérite en [[1775]] le [[Louis Jean Marie de Bourbon|duc de Penthièvre]] qui en sera le dernier seigneur.
Le 8 avril [[1762]], la terre de Crécy cesse d'appartenir à la couronne. [[Louis XV]] la cède, avec d'autres possessions, en échange de la principauté de [[Dombes]] au [[Louis Charles de Bourbon (1701-1775)|comte d'Eu]], dont hérite en [[1775]] le [[Louis Jean Marie de Bourbon|duc de Penthièvre]] qui en sera le dernier seigneur.


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Lors de la [[campagne de France (1814)|campagne de France]] les armées coalisées occupèrent la ville durant 9 jours. Les camps étaient établis dans les prés de Saint Martin et de la Couture. Les occupants pillèrent, volèrent et maltraitèrent les habitants qui se révoltèrent, mais devant une telle force, ils se réfugièrent dans la forêt de Crécy ou les envahisseurs n'osèrent les poursuivre. La ville faillit toutefois être brûlée.
Lors de la [[campagne de France (1814)|campagne de France]] les armées coalisées occupèrent la ville durant 9 jours. Les camps étaient établis dans les prés de Saint Martin et de la Couture. Les occupants pillèrent, volèrent et maltraitèrent les habitants qui se révoltèrent, mais devant une telle force, ils se réfugièrent dans la forêt de Crécy ou les envahisseurs n'osèrent les poursuivre. La ville faillit toutefois être brûlée.


Durant l'époque moderne, Crécy est resté une ville commerçante et artisanale, pour le bourg, et rurale avec des hameaux nichés dans la campagne briarde.

De nos jours, Crécy est resté une ville commerçante et artisanale, pour le bourg, et rurale avec des hameaux nichés dans la campagne briarde.


== Administration ==
== Administration ==
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== Économie ==
== Économie ==
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== Personnalités liées à la commune ==
== Personnalités liées à la commune ==
*[[Catherine de Médicis]].
* [[Catherine de Médicis]]
*[[Charles Étienne Louis Camus]], [[mathématicien]] est né dans une maison rue des Barrois.
* [[Charles Étienne Louis Camus]], [[mathématicien]] est né dans une maison rue des Barrois
*[[Michel Houellebecq]], passa une partie de son enfance à Crécy. L'écrivain a largement évoqué cette tranche de vie créçoise, dans son roman à caractère autobiographique : ''[[Les Particules élémentaires]]''.
* [[Michel Houellebecq]], passa une partie de son enfance à Crécy. L'écrivain a largement évoqué cette tranche de vie créçoise, dans son roman à caractère autobiographique : ''[[Les Particules élémentaires]]''
*Famille [[Panhard]]
* Famille [[Panhard]]
*[[Daniel Ceccaldi]] est lui aussi originaire de Crécy. Sa carrière d'acteur derrière lui, il était revenu s'installer dans son village.
* [[Daniel Ceccaldi]] est lui aussi originaire de Crécy. Sa carrière d'acteur derrière lui, il était revenu s'installer dans son village


== Monuments et lieux touristiques ==
== Monuments et lieux touristiques ==

Version du 24 janvier 2012 à 13:29

Crécy-la-Chapelle
Crécy-la-Chapelle
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Créçois
Maire Michel Houel
Code postal 77580
Code commune 77142
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 23″ nord, 2° 54′ 40″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 130 m
Élections
Départementales Crécy-la-Chapelle
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Crécy-la-Chapelle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Crécy-la-Chapelle

Crécy-la-Chapelle est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Les habitants sont appelés les Créçois et Créçoises. Selon le recensement de l'INSEE, la population municipale comptait 4 083 habitants en 2008.

Géographie

Crécy-la-Chapelle est traversée par le Grand Morin. Le sol de la région est calcaire.

La superficie de Crécy-la-Chapelle compte 1578 hectares - 15,78 km² (soit 6,09 sq mi)[1]. La commune est desservie par deux gares du Transilien Paris-Est sur la ligne Esbly - Crécy-la-Chapelle : les gares de Villiers - Montbarbin et Crécy-la-Chapelle. La latitude de la commune est de 48° 51' 32 Nord et la longitude de 2° 54' 27 Est.

Lieux-dits et écarts

Les lieux-dits et écarts incluent Crécy Bourg, Montbarbin, Serbonne, La Chapelle, Libernon, Montgrolle, Ferolles, Montaudier et La Grand-Cour.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Nom ?
Nom ?

Les communes limitrophes incluent Bouleurs, Villiers-sur-Morin, Couilly-Pont-aux-Dames, Voulangis, Guérard, Maisoncelles-en-Brie.

Histoire

Blason de Crécy-la-Chapelle:fond d'azur à trois croissants d'argent.

La commune de Crécy-la-Chapelle est née le 1er octobre 1972 de la fusion[2] entre Crécy-en-Brie et la commune voisine de La Chapelle-sur-Crécy. Crécy aurait été habitée dès l'époque néolithique. Mais le nom de Crécy n'apparaît que tardivement et, dans les anciens titres, sous des appellations diverses telles que Criscecus, Crideciacavico, Creciacum, Carasiacum, Cressiacum, Creceium. Crécy faisait partie autrefois de la Brie champenoise, de la généralité de Paris, du diocèse de la subdélégation et du grenier à sel de Meaux

Crécy est d'origine gauloise comme le démontre la découverte, en 1842, d'un hypogée celtique, puis d'un second en 1887. Crécy aurait été fondé[3] en 930 avant J-C. par le duc d'Hibros venu en Gaule à la tête de 2 000 sycambriens. La rive gauche est le berceau du village, mais très vite il s'installe sur un petit ilot sous la protection du château seigneurial.

Après que Jules César eut soumis la contrée, le village passe aux mains des rois de France sous Mérovée. En 277 après la conquête romaine Aurélien, passe par Crécy plusieurs fois en utilisant la grande voie romaine qui relie Senlis à Troyes. En 861, les Normands pillent, saccagent et brulent Crécy, Meaux, Melun et toute la région. Les châteaux fut épargné en raison de sa forte défense. Couilly appartient à la châtellenie des seigneurs de Crécy-en-Brie jusqu'au XVIIIe siècle[4]. Vers le Xe siècle la terre fut donnée aux Bouchard, seigneurs de Melun, ancêtres des Montmorency[3].

C'est à partir des IXe et Xe siècles que fut édifiée la première forteresse. Isabelle, comtesse de Crécy, apporta la ville en dot à Guy le Rouge, comte de Rochefort. Guy et son fils Hugues de Crécy se joignant aux ennemis du roi Philippe Ier de France dotèrent Crécy d'une redoutable défense.
Comme c'était sa dernière possession, il fit fit grandir le village qui devint ville et la entourer d'un fossé alimenté par l'eau du Morin. Outre le château, il fit construire un formidable rempart double, flanqué de 99 tours, dont certaines existent toujours. Quatre portes voutées avec pont-levis y permettaient d'entrer : la porte de Meaux, la porte de la Chapelle, la porte de Dame Gilles et la porte Marchande qui a été supprimée au XVIIe siècle[3]. La rébellion étant finalement matée par Louis VI, celui-ci confisque ses terres de Hugues de Crécy qui se retire alors dans un cloître ou il termine ses jours. À sa mort, sa soeur Luciane, mariée à Guichard II de Beaujeu, hérite de ses biens, reprenant ainsi les terres de Crécy[3]. Crécy passe ensuite aux mains de leur fils Humbert III de Beaujeu qui partit pour la Terre Sainte.
Crécy était un comté dont dépendaient plusieurs fiefs dont la forêt de Lubeton devenue forêt de Crécy[5].

Le domaine appartint ensuite à Robert II comte de Dreux et de Brie, puis à sa fille Alix, à Beaudoin VIII et par le jeu des mariages, Crécy échut à Gaucher II de Châtillon, vassal des comtes de Champagne. Certains érudits lui attribuaient les renforcements des fortifications et le creusement du dernier brasset. Jean Mesqui, expert en architecture militaire médiévale, dans une étude plus récente ("Les enceintes de Crécy-en-Brie et la Fortification dans l'ouest du comté de Champagne et de Brie au XIIIe siècle " 1979) situe ces travaux plus tardivement, dans la première moitié du XIIIe siècle. Son analyse repose sur la comparaison, sur le plan architectural et défensif, des vestiges des fortifications créçoises avec un ensemble de références architecturales observées et datées au sein même du comté de Champagne. Ainsi selon l'auteur, Gaucher III de Châtillon aurait fait restaurer ou reconstruire l'enceinte intérieure du bourg et c'est son fils Hugues qui aurait été le commanditaire de la seconde enceinte, érigée pour protéger le nouveau quartier du marché et l’inclure définitivement dans le périmètre protégé de la ville. C'était probablement entre 1225 et 1230. Il fit remplacer l'ancienne église qui tombait en ruine par une chapelle.

Crécy est ensuite possédé par Thibaut V de Champagne, puis par son frère Henri III de Champagne. À la mort de ce dernier sa fille Jeanne de Champagne en hérita. Le domaine fut ajouté à la couronne de France, en 1284, lors du mariage de Jeanne avec Philippe le Bel.

Sa situation, à la frontière de la Champagne sur la route de Troyes et surtout sur une voie d'eau alors navigable, favorise le commerce et en fait une étape où les marchands, allant de foire en foire, s'achalandent au passage en productions locales. Le dynamisme des commerçants de Crécy est un héritage dûment conservé puisque, aux XIIe et XIIIe siècles, on comptait des fabriques de peaux[2], de laine, de draps, de vins ainsi que le commerce des bestiaux et du bois.

Des quais et un port avec une porte marchande, qui disparaîtra durant la première moitié du XVIIe siècle, existaient le long des brassets et au bord de la rivière. Au commerce florissant s'ajoutait, au XVIIe siècle, une population de magistrats, notaires, etc.

En 1358, la ville est touchée par la Grande Jacquerie. À partir de 1400, Crécy devient l'apanage ou le domaine de différents membres de la famille royale. En 1404, Charles VI le donne à son frère Louis d'Orléans qui le cède au duc d'Angoulème. Le château délaissé, mal entretenu devient difficilement habitable et commence à tomber en ruine. En 1429, Jeanne d'Arc et Charles VII traversent la ville au retour du sacre. En 1436, les anglais s'emparent de la ville, puis les Armagnacs et les Bourguignons s'en disputent la possession puis plus tard c'est au tour des Ecorcheurs. Charles VII le donne à Denis de Chailly, bailli de Meaux, revient à la couronne en 1465 date à laquelle Louis XI le cède à Antoine de Chabannes, seigneur de Dammartin-en-Goelle qui le possède jusqu'a sa mort en 1488. En 1552, Etienne de Poncher, trésorier de France en est le possesseur puis Catherine de Médicis le possède de 1562 à 1589, Gabrielle d'Estrées en 1595, puis le duc de Vendôme, son fils vers 1614. En 1574, Henri III alors duc d'Anjou en partance pour la Pologne traverse la ville accompagné par le roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis. En 1635, le roi fait effectuer les réparations du châteaux et des fortifications. En 1641 Louis XIII y fonde un couvent, le domaine appartenant alors au marquis César de Coislin. Sa veuve, Marie Séguier, marquise de Laval en hérita de 1641 à 1710 avec ses beaux-frères et le cardinal de Coislin. En 1674, un établissement charitable fut fondé par 4 femme de Crécy en Brie : Marguerite Favière, Anne Lepelletier, Perette Perrin et Jeanne Marie Michelet veuve Ludot. Cette fondation avait pour but d'instruire les jeunes filles pauvres et d'assister les malheureux.

En 1723, Armand de Béthune duc de Charost et de Béthune en devient propriétaire et en 1741, ses héritiers qui possèdent la seigneurerie de La Chapelle, cèdent l'ensemble à Ménager de Montdésir. Le 8 avril 1762, la terre de Crécy cesse d'appartenir à la couronne. Louis XV la cède, avec d'autres possessions, en échange de la principauté de Dombes au comte d'Eu, dont hérite en 1775 le duc de Penthièvre qui en sera le dernier seigneur.

Crécy traversera la Révolution sans troubles importants mais, à la suite d'une grave crise économique, deux industries seulement subsistèrent, celles de la tannerie et du bois.

Lors de la campagne de France les armées coalisées occupèrent la ville durant 9 jours. Les camps étaient établis dans les prés de Saint Martin et de la Couture. Les occupants pillèrent, volèrent et maltraitèrent les habitants qui se révoltèrent, mais devant une telle force, ils se réfugièrent dans la forêt de Crécy ou les envahisseurs n'osèrent les poursuivre. La ville faillit toutefois être brûlée.

Durant l'époque moderne, Crécy est resté une ville commerçante et artisanale, pour le bourg, et rurale avec des hameaux nichés dans la campagne briarde.

Administration

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Qualité
Les données antérieures à 1977 ne sont pas encore connues.
1977-1995 Antoine de Moustier Conseiller Général Maire
1995-2001 Jean-Marc Huyghe Maire
mars 2001 Michel Houel Sénateur Maire UMP

Démographie

Modèle:DemogFR

Économie

Personnalités liées à la commune

Monuments et lieux touristiques

Tympan du portail occidental de la collégiale de La Chapelle sur Crécy.
  • Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption[6], classée monument historique depuis 1846[7].
  • Église Saint-Georges
  • Beffroi
  • Quai des Tanneries
  • Tour aux Saints
  • Passage du Guet : partant de la rue Dam' Gilles (qui tient son nom, comme son pont d'ailleurs, d'un ancien seigneur Créçois : le damoiseau Gilles de Cuisy, d'où l'écriture élidé de "Dam" - une erreur fréquente est d'écrire "Dame Gilles"), à côté d'une maison où logea le peintre Corot (plaque), une entrée passant par un porche bas débouche sur une étroite ruelle pavée, zigzaguant entre deux anciennes tours de la première ceinture (d'où son nom), pour rejoindre une passerelle sautant un brasset du Petit Morin typique de Crécy.
  • Monuments aux Morts de la guerre 1914-1918 signé Edme Marie CADOUX Thizy 89.

Évènements

Un marché hebdomadaire (le jeudi), une foire de la Saint-Michel (dernier week-end de septembre) et de nombreuses fêtes ou manifestations locales attirent de nombreux visiteurs. La foire annuelle du village a lieu à la Saint Michel. Une brocante se tient au mois d'avril.

Plusieurs tournages ont eu lieu à Crécy, dont :

Culture

Sports

Jumelages

Notes et références

  1. « La ville de Crécy-la-Chapelle » (consulté le )
  2. a et b (fr) « Crécy-la-Chapelle. Découvrir la ville », sur www.la-seine-et-marne.com (consulté le )
  3. a b c et d Monographie communale de Crécy en Brie aux Archives départementales de la Seine et Marne
  4. Couilly-Pont-aux-Dames sur le site Topic Topos, Patrimoine des communes de France
  5. La forêt de Crécy-la-Chapelle
  6. La collégiale Notre-Dame-de-l’Assomption sur le site officiel de la mairie de Crécy-la-Chapelle. Consulté le 10 octobre 2011.
  7. Notice no PA00086915, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Liens externes