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* [http://www.suvenirograd.ru/geography.php?lang=2&id=147&filtr_g=147/ Pouchkine, Boldino ] (Anglais, russe)


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Alexandre Pouchkine
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Alexandre Sergueïevitch PouchkineÉcouter (en russe : Александр Сергеевич Пушкин) est un poète, dramaturge et romancier russe né à Moscou le (26 mai 1799 selon le calendrier julien) et mort à Saint-Pétersbourg le ( calendrier julien) (voir Passage au calendrier grégorien).

Vie et œuvre

Lecteur vorace dès son plus jeune âge, Alexandre Pouchkine étonne son entourage par son aisance à improviser comme à répéter par cœur des vers innombrables. Il s'alimente aux classiques français (Molière, Voltaire, Parny) et anglais (Byron, Shakespeare). Sa profonde connaissance de la culture française lui vaut d'ailleurs le surnom de Frantsouz (Француз "Le Français") auprès de ses camarades de lycée.
Dès 1814 son talent poétique lui vaut une première publication dans la revue Le Messager de l'Europe avec son épître « A l'ami poète ».
De 1811 à 1816, il fait ses études au Lycée impérial de Tsarskoie Selo où il se consacre essentiellement à la littérature. En 1816, il intègre le ministère des Affaires étrangères. Suivent trois annnées de vie dissipée à Saint-Pétersbourg. Durant ces années, il rédige, étant inspiré par les littératures allemande, polonaise et anglaise et par ses prédécesseurs russes tels Joukovski, des poèmes romantiques. Ses poèmes sont parfois gais et enjoués, cf. Rousslan et Lioudmila, parfois plus graves, notamment lorsqu'ils font passer un message de Pouchkine, qui s'oppose fortement à l'autocratie et au servage et qui critique au plan social les hautes sociétés moscovite et pétersbourgeoise, cf. Ode à la Liberté.

En 1820, pour avoir écrit quelques poèmes séditieux, il est condamné à l'exil au Caucase, à Kichinev et à Odessa par le tsar Alexandre Ier, où il rencontre Adam Mickiewicz. L’influence de Byron et Mickiewicz se retrouve dans Le Prisonnier du Caucase (1821) qui décrit les coutumes guerrières des Circassiens, La Fontaine de Bakhtchisaraï (1822) qui traduit l’atmosphère du harem et des évocations de la Crimée, et enfin Les Tziganes (1824). Quant à la Gabrieliade (Gavriliada, 1821), poème blasphématoire, il est sous l’influence française. D'Odessa, Pouchkine est ensuite exilé dans la propriété familiale de Mikaïlovskoïe (province de Pskov) où il poursuit la rédaction d’Eugène Onéguine (1823-1830), écrit sa tragédie Boris Goudounov (1824-1825), et compose les « contes en vers » ironiques et réalistes.

À la mort du tsar Alexandre Ier, Nicolas Ier le prend sous sa protection et lui permet de revenir à Moscou. De cette époque date Poltava (1828), poème à la gloire de Pierre le Grand. Il reprend sa vie oisive et épouse Natalia Gontcharova. (18 février 1831). Il entame réellement sa maturité et écrit en prose : Les Récits de feu Ivan Petrovitch Bielkine (1830) qui décrivent la vie russe et son roman historique La Fille du capitaine (1836) où il retrace la révolte de Pougatchev. De cette dernière période datent encore les « petites tragédies » : Le Chevalier avare (1836) d'influence shakespearienne, Le Convive de pierre (1836) reprend le thème de Don Juan, et enfin le célèbre poème du Cavalier de bronze (1833).

Il mourut à l’âge de trente-sept ans, des suites d'une blessure reçue lors d'un duel avec un officier français, le baron d’Anthès, fil adoptif de l'ambassadeur des Pays Bas , Comte Van Heeckeren

D'Anthes était son beau-frère, et qui aurait courtisé sa femme. Lermontov écrivit alors le poème intitulé « La Mort du poète ».

Citations

Vladimir Weidlé : « Un poème de Pouchkine, traduit honnêtement mais sans miracle, produit l’impression la plus fâcheuse, celle du lieu commun » La qualité de son œuvre tient en propre à la langue russe qu’il a utilisée comme une musique.

Bielinski disait de lui que : « ses vers étaient profondément différents quant au fond et quant à la forme d’une année sur l’autre ».

En 1815 Joukovski écrivit : « Notre jeune et prodigieux Pouchkine est l’espoir de notre littérature ».

Alexandre Pouchkine inaugura une nouvelle littérature russe en l'affranchissant de sa dépendance à l'égard de normes étrangères. Gogol, Dostoïevski, Tolstoï, qui furent de la génération suivante, se sont tous inspirés de son œuvre, ainsi que les compositeurs russes Tchaïkovski et Moussorgski. Pouchkine voulait « dire simplement des choses simples ».

Liste des œuvres

Poèmes

Drames

Prose

Anecdotes

Il était l'arrière-petit-fils d'Abraham Hanibal, un prince camerounais, longtemps passé pour éthiopien[1], au destin étonnant, capturé par des marchands d'esclaves au service des Ottomans et devenu le filleul de Pierre le Grand.

Notes

  1. Dieudonné Gnammankou, Abraham Hanibal, l'aïeul noir de Pouchkine, Présence Africaine, 1996

Article lié

Léon Chestov

Bibliographie

  • Les écrivains célèbres, tome III, Le XIXe et le XXe siècle, Editions d’art Lucien Mazenod

Liens externes

Alexandre Pouchkine (Wikisource)

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Alexandre Pouchkine.

Article d'Henri Troyat sur Pouchkine (voir aussi les extraits commentés d'œuvres de Pouchkine en lien).