Trophée de guerre
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fa/1st_Battalion%2C_71st_Regiment_of_Foot_Colours.svg/200px-1st_Battalion%2C_71st_Regiment_of_Foot_Colours.svg.png)
En Grèce antique et durant la période de domination romaine et du Moyen Âge, durant les célébrations des victoires militaires, la coutume était d'exposer les prises d'armes, les objets d'art pris à l'ennemi lors du conflit. Ces objets symboliques étaient appelés trophées de guerre, à l'exemple des tropaia érigés sur les champs de bataille. Cette coutume se retrouve également chez d'autres peuples indo-européens.
De nos jours, un trophée de guerre est plutôt une arme ou un drapeau capturé, que les soldats ramènent chez eux comme souvenir.
Le trophée grec[modifier | modifier le code]
Le trophée romain[modifier | modifier le code]
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2c/Triest_Kathedrale_-_Campanile_3_Fries.jpg/220px-Triest_Kathedrale_-_Campanile_3_Fries.jpg)
Le trophée celte[modifier | modifier le code]
Trophées américains pendant la guerre du Pacifique[modifier | modifier le code]
Durant la Seconde Guerre mondiale, un nombre assez important de soldats américains se sont livrés à la profanation de cadavres de soldats japonais sur le théâtre du Pacifique. La mutilation de soldats japonais inclut la prise de parties de corps comme « souvenirs de guerre » et « trophées de guerre ». Dents et crânes étaient les « trophées » les plus communément pris, bien que d'autres parties du corps aient également été collectées.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (es)Trofeos de la Reconquista de la Ciudad de Buenos Aires en el Año 1806, Buenos Aires, Litografía, Imprenta y Encuadernación de Guillermo Kraft, coll. « Publication Officielle », (lire en ligne)