Élie de Dampierre

	Élie de Dampierre
	; Portrait du 5e marquis de Dampierre au XIXe siècle.
Fonctions
Député français
	8 février 1871 – 7 mars 1876; (5 ans et 28 jours)
Élection	8 février 1871
Circonscription	Landes
Législature	Assemblée nationale
Groupe politique	Union des droites
Prédécesseur	Nouveau régime
Successeur	Première législature
	23 avril 1848 – 2 décembre 1851; (3 ans, 7 mois et 9 jours)
Élection	23 avril 1848
Réélection	13 mai 1849
Circonscription	Landes
Législature	Assemblée nationale constituante (1848-1849); Assemblée nationale législative (1849-1851)
Groupe politique	Légitimiste
Prédécesseur	Nouveau régime
Successeur	Nouveau régime
Conseiller général de la Charente-Maritime
	1er août 1886 – 31 juillet 1892; (5 ans, 11 mois et 30 jours)
Circonscription	Canton de Saint-Genis-de-Saintonge
Prédécesseur	Eutrope Dupon
Successeur	Eutrope Dupon
	8 octobre 1871 – 4 octobre 1874; (2 ans, 11 mois et 26 jours)
Circonscription	Canton de Saint-Genis-de-Saintonge
Prédécesseur	Guillaume Coudrin
Successeur	Jean-Baptiste Boffinton
Biographie
Titre complet	Marquis de Dampierre et comte de Plassac
Nom de naissance	Jean-Baptiste Élie Adrien Roger de Dampierre
Date de naissance	17 septembre 1813
Lieu de naissance	Sauveterre-Saint-Denis (Lot-et-Garonne, France)
Date de décès	10 février 1896 (à 82 ans)
Lieu de décès	Paris 7e (France)
Sépulture	Cimetière de Plassac
Nationalité	Française
Parti politique	Légitimiste (1848-1883); Orléaniste (1883-1896)
Père	Aymar de Dampierre
Mère	Charlotte d'Abbadie de Saint-Germain
Conjoint	Henriette Barthélemy
Enfants	7 enfants
Famille	Famille de Dampierre
Diplômé de	Collège Stanislas
Profession	homme politique
Religion	Catholicisme
	Armes.
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Jean-Baptiste Élie Adrien Roger de Dampierre, 5^e marquis de Dampierre et 9^e comte de Plassac (Sauveterre-Saint-Denis, 17 septembre 1813 - Paris, 10 février 1896) est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Fils d'Aymar de Dampierre et de Marie Charlotte d'Abbadie de Saint-Germain, il fit ses études secondaires au collège Stanislas ; il étudia le droit, et voyagea pendant quelques années à l'étranger. Il était de tradition légitimiste, page de Charles X lorsqu'il était enfant, il soutient ensuite la duchesse de Berry^[1].

Il hérite du Château de Plassac en 1814.

Vie publique[modifier | modifier le code]

Riche propriétaire, enrichi encore par son mariage avec Henriette Barthélemy^[1], qui lui apporta le domaine du Vignau dans les Landes^[2], il se présenta sans succès aux élections de 1836 et de 1842, comme candidat de l'opposition à la fois royaliste et libérale.

Il fut élu, le 23 avril 1848, représentant des Landes à l'Assemblée constituante. Il siégea à droite et vota régulièrement avec les conservateurs. Il soutint d'abord, avec la majorité parlementaire, le gouvernement présidentiel de Louis-Napoléon Bonaparte, et continua cette politique à l'Assemblée législative, où il fut réélu représentant des Landes.

Il se montra favorable à toutes les lois répressives votées par les conservateurs monarchistes, et ne se sépara du prince président qu'à la veille du coup d'État du 2 décembre 1851. Il fut du nombre des représentants qui protestèrent à la mairie du 10^e arrondissement de Paris.

Aux élections du Corps législatif, le 29 février 1852, Dampierre échoua comme candidat indépendant, dans la 2^e circonscription des Landes. Il rentra alors dans la vie privée y resta pendant toute la durée de l'Empire, et n'en sortit que pour se faire élire, le 8 février 1871, représentant des Landes à l'Assemblée nationale. Il fit partie de la réunion Colbert en même temps que du Cercle des Réservoirs.

Il avait été élu, le 8 octobre 1871, conseiller général pour le canton de Saint-Genis-de-Saintonge.

Il est membre de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis ainsi que président de la Société des agriculteurs de France entre 1878 et 1896.

Famille[modifier | modifier le code]

Oeuvres[modifier | modifier le code]

Races bovines de France, de Suisse d'Angleterre et de Hollande (1849) ;
Les eaux-de-vie de Cognac (1855) ;
Le R. P. de Ravignan (1858) ;
De la culture de la vigne et de la convenance de l'épamprage dans le département de la Charente-Inférieure (1863) ;
Lettre sur l'invention de MM. Petit et Robert (1867) ;
La réorganisation des haras (1874).

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la III^e République, p. 378.
↑ Le Vignau, près de Lussagnet, comprenait, outre le château, six métairies et un moulin.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

« Élie de Dampierre », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Sylvie Guillaume et Bernard Lachaise (Université Bordeaux-Montaigne. Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine), Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième République, Talence, Presses Universitaires de Bordeaux, 1998, br, couv. ill.; 624, 24 cm (ISBN 2-86781-231-3 et 9782867812316, OCLC 468077217, BNF 37035405, SUDOC 045199868, présentation en ligne, lire en ligne), p. 378

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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[DicoParleAquitaineDictionnaire_des_parlementaires_d'Aquitaine_sous_la_<abbr_class="abbr"_title="Troisième">III<sup>e</sup></abbr>_République378-1] {a et b} Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la III^e République, p. 378.

[2] Le Vignau, près de Lussagnet, comprenait, outre le château, six métairies et un moulin.

[1]

[2]