Thomas Ravier

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Thomas A. Ravier
Naissance (54 ans)
Paris, France
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Thomas A. Ravier est un romancier et essayiste français né en 1970 à Paris. Il a publié de nombreux essais et plusieurs romans. Il a collaboré ou collabore avec La Nouvelle Revue française., L'Infini, la Revue des deux Mondes, Art Press, Le Magazine littéraire, Transfuge ou La Revue littéraire.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Ses premiers romans, expérimentaux, se ressentent de l’influence d’une culture classique aussi bien que des cultures urbaines et du rap. Thomas Ravier se considère alors comme un « DJ littéraire »[1]. Il fait très tôt le choix de très peu apparaître dans les médias[2].

En 2005, Philippe Sollers devient son éditeur chez Gallimard. C’est le début pour celui que Jean-Marie Perrier dans Livres Hebdo qualifie alors de « mystérieux Thomas Ravier » d’une nouvelle période dans son œuvre. Les Aubes sont navrantes, derrière le prétexte sociologique apparent de son sujet, propose un singulier récit d’apprentissage[3].

Salué par la critique, Le Scandale McEnroe, dédié au batteur de jazz Max Roach, « tient à la fois de l’ode, de l’essai, de l’éloge »[4].

Dans le Monde des Livres, Josiane Savigneau écrit : « Un récit qui commence par “sentimentaux s'abstenir”, comme Le Scandale McEnroe, de Thomas A. Ravier, ne peut être que réjouissant. »[5]. Le livre est sélectionné par Olivier Barrot dans Un livre un jour (n°3618). Il est sélectionné pour le Prix Découvertes du Figaro. Sébastien Le Fol, dans le Figaro magazine, insiste sur le style de Ravier: «Il recherche, comme McEnroe, les angles impossibles. Rapide, nerveux, élégant, son petit traité fait remonter à la surface un flot d'images des années 70 et 80.»

L’œil du prince est présenté par l’auteur comme « le premier livre jamais écrit sur le cinéma ». Au nom du Temps et « loin de la longue nuit française borgnesse », Ravier y déclare la guerre aux cinéphiles dont il analyse le cas comme jadis Nietzsche le cas Wagner. Comme Nietzsche, Ravier a d’abord été cinéphile et décrit la disparition progressive du cinéma dans sa vie comme une renaissance romanesque. Il se présente ainsi vis-à-vis du cinéma comme un apostat - « Thomas l’apostat ». Ce qui ne l’empêche de revenir sur son amour médité et définitif porté aux grands cinéastes du XXe siècle, Hitchcock en tête « décrypté comme personne » selon Jean-Marc Parisis dans le Figaro[6].

Exposition consacrée aux manuscrits de Thomas Ravier, Métro Saint-Germain-des-Prés, septembre 2007

En , il publie un essai aux éditions Léo Scheer "Sans le baroque, la musique serait une erreur" (reprise et développement d'un texte paru en 2012 dans la revue L'infini aux éditions Gallimard). Cécile Guilbert lui consacre sa chronique du dans La Croix. Elle écrit: "Vifs et vivaces, vivants et vivifiants, faisant feu de tout bois de gaité de corps, telle est l'impression dégagée par les livres de Thomas A. Ravier"[7].

En Mai 2019, il publie aux éditions Léo Scheer "Apollon dans la poussière"[8]. Dans Diacritik, Arnaud Jamin écrit: "Apollon dans la poussière" se lit sans lever les yeux, la puissance des personnages fixant le lecteur au texte et le doute imposant partout le désir"[9].

Romans[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Thêâtre[modifier | modifier le code]

  • J'ai égorgé une majorette, pièce radiophonique diffusée sur France Culture le

Références[modifier | modifier le code]

  1. Durand, Alain-Philippe, De l'interprétation des musiques électroniques dans la littérature française contemporaine, L'Esprit Créateur.
  2. [1]
  3. « Des destinées étranges, très peu sentimentales », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Tempête sur le court, Alexandre Fillon, Lire, décembre 2006
  5. « Le rebelle McEnroe contre Bambi Jackson », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. L'image prise au mot, Le Figaro, 6/12/2008
  7. « Uppercuts et contre-uts », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  8. « Editions Léo Scheer : Apollon dans la poussière (Thomas A. Ravier) », sur leoscheer.com (consulté le )
  9. Arnaud Jamin, « Thomas A. Ravier : « La littérature grandit de maintenir la vitalité d’une ambiguïté sans cesse approfondie » (Apollon dans la poussière) », sur DIACRITIK, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]