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Notre-Dame de Paris (spectacle musical)

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Notre-Dame de Paris est un spectacle musical créé par Robert Hossein en 1978 au Palais des sports de Paris d'après le roman éponyme de Victor Hugo[1]. Le spectacle, produit du 21 septembre 1978 au 30 novembre 1979[2], et accueille près de 500 000 spectateurs[3].

Les textes sont d'Alain Decaux et de Georges Soria.

Distribution[modifier | modifier le code]

Équipe technique[modifier | modifier le code]

  • Scénographie : Jean Mandaroux
  • Costumes : Sylvie Poulet
  • Assistanat aux costumes : Martine Mulotte
  • Cascades : Guy Di Rigo
  • Affiche : Jean Gourmelin
  • Masques : Martine Mulotte
  • Travail corporel : Stéphane Lory
  • Maître d'armes : Guy Di Rigo[2]

Aspects techniques[modifier | modifier le code]

La scène, tournante, est montée sur des vérins hydrauliques. Elle comporte une représentation de la cathédrale Notre Dame de Paris pesant 13 tonnes[4].

Projet de remontage[modifier | modifier le code]

En 2020, Robert Hossein, bouleversé par l'incendie de Notre-Dame, annonce qu'il est prêt à remonter le spectacle, annonçant que le projet est prêt, seul manquant le financement[5].

Promotion et réception[modifier | modifier le code]

Compte tenu des contraintes financières et du cadre de ce type de spectacle (budget initial en dépassement, réservation du Palais des Congrès pour un planning fixé par avance avec impossibilité de prolongation en cas de succès[6]), il est nécessaire de s'assurer un maximum de public, pour compter ensuite sur le bouche-à-oreille considéré comme le facteur-clé de succès (ou d'échec) pour un spectacle dont l'essentiel du public appartient à la classe populaire. Pour ce faire, les producteurs n'hésitent pas à fournir de nombreuses places gratuites, en particulier à deux professions, les chauffeurs de taxi et les coiffeurs[7].

Dans la revue philosophique Raison présente, le critique Guy Bruit se montre très déçu par ce qu'il appelle « un faux grand spectacle », tout en rappelant que « La justification de Hossein, c'est son public. Un public ni mondain, ni bourgeois, pas gauchiste, pas syndicaliste, pas «militant » : populaire »[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Laurent Bazin, « Robert Hossein : un théâtre œcuménique ? », Études théâtrales, vol. 40, no 3,‎ , p. 112–121 (ISSN 0778-8738, DOI 10.3917/etth.040.0112, lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c « Notre-Dame de Paris », sur Les Archives du Spectacle, (consulté le )
  3. Suzana Kubik, « Robert Hossein, grand orchestrateur de spectacles populaires, est mort », sur France Musique, (consulté le )
  4. Notre-Dame de Paris au Palais des Sports | INA Consulté le . [vidéo]
  5. « La très riche carrière de Robert Hossein récompensée par le célèbre festival ukrainien du film Molodist », sur Franceinfo, (consulté le )
  6. Mathilde de la Bardonnie et Robert Hossein, « Je vois " Notre-Dame " comme une mise à mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Les taxis et les coiffeurs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Guy Bruit, « Ariane Mnouchkine, Molière ; Victor Hugo, Notre-Dame de Paris ; Shakespeare, Mesure pour mesure ; Geneviève Serreau, d'après Balzac et Grandville, Peines de coeur d'une chatte anglaise », Raison présente, vol. 49, no 1,‎ , p. 112–116 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]