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André Rigal (dessinateur)

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André Rigal
Nom de naissance André Jean Amans Rigal
Surnom Bruno
Naissance
Paris 16e
Nationalité Drapeau de la France Français
Décès (à 75 ans)
Paris 13e
Profession dessinateur
animateur
réalisateur
Séries notables Cap'taine Sabord

André Rigal est un dessinateur, graphiste, animateur et réalisateur français né le à Paris 16e et mort le à Paris 13e.

Biographie[modifier | modifier le code]

André Jean Amans Rigal naît le à Paris 16e d'Amans Jules Rigal, commerçant, et Adeline Geneviève Teyssèdre, sans profession[1]. Dessinateur de formation, il travaille pour le studio d'animation fondé par Robert Lortac, participant à la série de courts métrages Le Canard en ciné (1921-1923) aux côtés de Cavé, Cheval et Raymond Savignac et en réalisant lui-même plusieurs comme Le Roman de la momie (1923) et Les Malheurs de Collignon (1924), ainsi que des dessins et des spots publicitaires pour le compte des régies Publi-Ciné et Rapid-Publicité, dont le petit esquimau emblème des Esquimaux Gervais.

Il épouse Marie Louise Furnestin (1903-1986), dactylographe, le à la mairie de Levallois-Perret[1],[2].

Pionnier en France dans la bande dessinée « à bulles », il crée en 1928 la série Cap'taine Sabord dans le magazine Pierrot, reprise dans les années 1940 dans le magazine belge Wrill publié par les éditions Gordinne et pour lequel il crée Mizo et Friquet sous le pseudonyme de Bruno. De 1947 à 1949 paraît l'hebdomadaire Cap'taine Sabord toujours aux éditions Gordine[3].

Il crée son propre studio en 1931 sous l'impulsion de Germaine Dulac[4], engageant une nouvelle génération d'artistes commeRobert Velter dit Rob-Vel, futur créateur du personnage de Spirou. Parmi les courts métrages réalisés, outre des adaptations de sa série Cap'taine Sabord, il co-écrit en 1952 avec Bourvil Grrr…, mêlant prises de vues réelles et animation.

Il meurt le à Paris 13e, à l'âge de 75 ans[1],[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Archimède Magneto (1930), éditions Chagor
  • Les Aventures du Cap'taine Sabord, éditions Chagor :
    • Cap'tain Sabord l'échappe belle ! (1943)
    • Un ami fidèle (1946)
    • Les Bonnes idées de Le Blagobec (1946)
    • L’Île mystérieuse (1946)
    • Perdu dans les glaces (1948)
    • Cap'taine Sabord contrebandier (1948)
    • Cap'taine Sabord et son matelot (1948)
  • Cap'taine Sabord, ABC (hors-série, 1946)
  • Cap'taine Sabord coloriste (hors-série, 1946)

Filmographie (courts métarges)[modifier | modifier le code]

  • 1943 : V'là l'beau temps!
  • 1943 : Cap'taine Sabord appareille
  • 1952 : Grrr… avec Bourvil
  • 1955 : Les Mésaventures de Toto l'arpète

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Acte no 219 (vue 19/31), registre des naissances de l'année 1898 pour le 16e arrondissement sur Paris-Archives (avec mentions marginales).
  2. Acte no 276 (vue 102/322), registre des mariages de l'année 1924 pour la ville de Levallois-Perret, Archives départementales des Hauts-de-Seine.
  3. Notice bibliographique sur catalogue.bnf.fr.
  4. Sébastien Roffat, « L’Atelier Lortac  : Cinéma d’animation et publicité dans l’entre-deux-guerres en France », 1895 - revue de l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma, no 59,‎ , p. 218-234 (lire en ligne).
  5. Acte no 2924 (vue 4/11), registre des décès de l'année 1973 pour le 13e arrondissement sur Paris-Archives.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Rigal, « Le dessin animé français est-il condamné à mort  ? » Caméra 1946, Tout le cinéma.
  • (en) Giannalberto Bendazzi, Animation: A World History: Volume I: Foundations - The Golden Age, Taylor & Francis ed., 2016, p. 54
  • Valérie Vignaux (dir.), « Marius O'Galop / Robert Lortac. Deux pionniers du cinéma d'animation français », 1895, Paris, Association française de recherche sur l’histoire du cinéma, vol. 59,‎ (ISBN 978-2-913758-60-5, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]